Jean-Baptiste Bernaz, notre gloire nationale en Laser avec ses multiples médailles internationales, ne dira pas le contraire : le Laser est un bateau très vif, presque affolant quand il s’en va au surf dans des airs puissants, mais exigeant aussi.
Très exigeant, même, quand il s’agit de tenir une fausse panne à la merci de la moindre vague.
Ces deux vidéos récentes en sont la preuve.
Dans le premier cas, le barreur grec s’en sort. Dans le deuxième, l’Australien part au tas.
Tout va bien pour ce barreur grec qui maintient son Laser sur une fausse panne idéale malgré les vagues qui commencent à se casser sur l’arrière. | DR / PAPADIMITRIOU DIMITRIS
Voiles et Voiliers. Publié le 29/12/2021 à 09h58
Dessiné par l’architecte canadien Bruce Kirby et lancé en production au début des années 70, le Laser proposé en trois versions (Standard, 4.7 ou Radial) continue de séduire sur tous les rivages du monde avec ses 4m23 de long et ses 59 kilos facilement hissable sur le toit d’une voiture comme le voulait son concepteur.
Entre 20 et 21 nœuds théoriques à 110° du vent !
Mais c’est aussi parce qu’il est capable d’atteindre des vitesses étonnantes que le Laser a connu ce succès foudroyant.
Ses polaires de vitesses (vitesses théoriques par définition) parlent toutes seules : entre 20 et 21 nœuds à 110° d’une brise un peu soutenue (30 nœuds) et près de 60 % de la vitesse du vent réel au portant.
Plus les risques de chavirage qui vont avec.
LA PREMIÈRE VIDÉO CI-DESSOUS : ÇA PASSE !
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Crédit vidéo : Papadimitriou Dimitris
LA DEUXIÈME VIDÉO CI-DESSOUS : ÇA CHAVIRE !
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Crédit vidéo : sailing-pictures-worldwide
LASER SPORT DE GLISSE ET VOILE LÉGÈRE SURF JEAN-BAPTISTE BERNAZ