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Description générée automatiquement Publié le 18/08/2022

L’incidence du cancer colorectal (CCR) est en progression continue avec 1,4 million de nouveaux cas et plus de 800.000 décès chaque année dans le monde.

Pour la France, en 2018, il s’agissait du troisième cancer le plus fréquent (43 000 nouveaux cas/an) et du deuxième cancer en termes de mortalité, avec plus de 17 000 décès.

Dans le cadre du programme national de dépistage du CCR, il est proposé aux personnes âgées de 50 à 74 ans de réaliser un test immunologique de détection de sang occulte dans les selles tous les 2 ans [1] ; en cas de test positif, un examen invasif, la coloscopie, peut être proposé pour préciser le diagnostic.

Cependant, c’est chez les sujets plus jeunes, de moins de 50 ans, que ce cancer progresse le plus.

Augmentation des cas de cancer colorectal à début précoce

Le CCR à début précoce (EOCRC en anglais pour Early-onset colorectal cancer) a connu une augmentation alarmante dans le monde entier au cours des deux dernières décennies.

Aux États-Unis, par exemple, les taux d’incidence EOCRC ont presque doublé en 10 ans et aujourd’hui, 1 diagnostic sur 10 concerne une personne de moins de 50 ans.

Ce taux grimpe aussi chez les Canadiens jeunes et d’âge moyen [2].

Parce qu’elles ne bénéficient pas de test de dépistage ou parce que leur médecin ne soupçonne pas nécessairement un cancer à leur âge, les personnes plus jeunes sont souvent diagnostiquées à un stade plus avancé de leur maladie [3].

Ces cas précoces, dont la fréquence augmente aussi en France, sont particulièrement préoccupants ; les patients plus jeunes semblent présenter au moment du diagnostic un stade plus avancé de la maladie avec des caractéristiques histologiques plus défavorables et un pronostic plus mauvais que les CCR des personnes plus âgées [3].

Or, même si l’incidence du EOCRC est en augmentation, les stratégies actuelles de dépistage sont encore mal définies. Il était donc nécessaire de proposer une stratégie de diagnostic précoce.

Face à ce défi, depuis quelques années, des recherches portent sur de nouveaux biomarqueurs en particulier les microARN* (miARN) qui permettraient une détection précoce des EOCRC [4, 5].

Pour lire la suite ? JIM.fr – Vers une détection du cancer colorectal par prélèvement sanguin ?

Ou m’écrire à ? gacougnolle@gmail.com