Par Denis Méthot

médicament Profession Santé logo 23/11/2021

Alors qu’une action collective portant le Depo-Provera de Pfizer s’est récemment réglée en cour, celle visant un produit phare de Johnson & Johnson se poursuit.

Au Québec, ce recours est piloté par le cabinet d’avocats Renno et Vathilakis.

« Johnson & Johnson a induit les consommateurs en erreur en omettant de divulguer et de les aviser des risques graves et des effets secondaires majeurs liés à l’utilisation de ces produits, incluant le risque de décès et d’insuffisance hépatique aiguë nécessitant une transplantation hépatique», allègue la poursuite.

Une vingtaine de variétés de Tylenol pour adultes et une douzaine pour enfants sont visées.

Cette action collective réclame des dommages-intérêts compensatoires et punitifs pour le Groupe.

Elle a été autorisée par la Cour supérieure du Québec le 25 février 2020 et ne vise que les consommateurs québécois.

Selon l’un des avocats au dossier, Me Karim Renno, des avis devraient être publiés sous peu dans les journaux et le dossier suivra ensuite son cours.

Il a indiqué par courriel à ProfessionSante.ca qu’il est très peu probable qu’un procès ait lieu en 2022. L’année 2023 lui apparaît beaucoup plus réaliste.

À lire aussi:

Il aura fallu 16 ans pour régler cette action collective contre Pfizer et son contraceptif injectable.

Pourtant, les indemnisations versées aux plaignantes pourraient s’avérer modestes au final.

maillet