Actualités – publiée le 19/01/2023 par Équipe de rédaction Santélog
Nature Neuroscience
Comment le cerveau stocke à vie certains souvenirs de peur, cette équipe de neurologues de l’Université de Californie – Riverside décrypte ce mécanisme chez l’animal.
Des travaux présentés dans la re vue Nature Neuroscience qui pourraient conduire à de nouvelles thérapies pour les personnes vivant avec un syndrome de stress post-traumatique.
Les souvenirs d’événements traumatiques survenus dans un passé lointain et ayant déclenché une réaction de peur sont en effet basés sur des mécanismes fondamentaux par lesquels le cerveau les consolide et les stocke, de manière permanente.
En jeu des connexions entre les neurones de la mémoire dans le cortex préfrontal :
« Ce sont les circuits bien précis de la mémoire préfrontale qui sont progressivement renforcés après ces événements traumatiques et ce renforcement joue un rôle essentiel dans la façon dont les souvenirs de peur s’installent à long terme puis de manière permanente dans le cerveau », résume l’un des auteurs principaux, Jun-Hyeong Cho, professeur agrégé de biologie cellulaire et moléculaire.
La peur chronique touche 6 % de la population à un moment de la vie
De précédentes études ont impliqué l’hippocampe dans la formation initiale de la mémoire de la peur, cette étude révèle qu’au fur et mesure que cette peur s’installe et ces souvenirs se consolident, l’hippocampe est de moins en moins impliqué.
Plus largement, les scientifiques californiens se sont concentrés sur le cortex préfrontal (PFC), une partie du cortex déjà documentée comme impliquée dans la consolidation de la mémoire.
Un petit groupe de cellules nerveuses ou de neurones au sein du PFC, appelés neurones de la mémoire, sont actifs lors de l’événement traumatique initial et se réactivent lors du rappel du souvenir ayant causé la peur.
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