Publié le 30/08/2022

La théorie sérotoninergique de la dépression, suggérée dès les années 60, est toujours influente, renforcée par l’efficacité apparente des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS).

Cependant, d’autres explications à leur effet antidépresseur (ATDP) ont été avancées, et, plus généralement, l’implication de la sérotonine a récemment été remise en cause par certains.

Malgré tout, cette théorie reste centrale même si aucune revue de la littérature n’a synthétisé les preuves pertinentes.

On ouvre une revue parapluie

La présente revue se propose de rechercher et d’évaluer les preuves d’un rôle de la sérotonine dans l’étiologie de la dépression.

Cette revue systématique a recherché dans PubMed, EMBASE et PsycINFO, depuis leur création jusqu’en décembre 2020, des revues systématiques, méta-analyses et quelques grandes études dans les domaines suivants : (1) concentration de sérotonine et de son métabolite 5-HIAA dans les fluides corporels,

(2) niveau de liaison de la sérotonine à son récepteur 5-HT1A,

(3) taux de transporteur de la sérotonine (SERT),

(4) études de la déplétion en tryptophane (qui diminue la sérotonine disponible),

(5) polymorphisme du gène SERT et interactions gène SERT-environnement.

Pour lire la suite 🡺 JIM.fr – Sérotonine et dépression, pas si sûr…

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