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À presque 40 ans, le Vannetais est l’un des équipiers les plus expérimentés du circuit SailGP, présent sur le bateau français depuis la création du circuit. Pour Voiles et Voiliers, il revient sur son parcours de fin régatier sur une, deux ou trois coques et nous dévoile – un peu – les secrets du poste (rare) de contrôleur de vol qu’il occupe à bord du catamaran volant bleu blanc rouge.

Présent sur le circuit SailGP depuis sa création en 2019, François Morvan a acquis une incroyable expérience sur un des postes les plus spécifiques et les plus rares de la voile sportive.

Présent sur le circuit SailGP depuis sa création en 2019, François Morvan a acquis une incroyable expérience sur un des postes les plus spécifiques et les plus rares de la voile sportive. | CHRISTOPHE FAVREAU

Christophe FAVREAU. Publié le 20/03/2023 à 18h30

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SailGP. Qui est François Morvan, le jeune vétéran du vol tricolore ? (ouest-france.fr)

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Voiles et Voiliers : François, peux-tu revenir dans un premier temps sur ton parcours de régatier ?

François Morvan : J’ai commencé par le petit catamaran de sport avec le circuit fédéral des KL15, des Hobie Cat 16 avant de passer au Tornado dans la perspective des Jeux olympiques mais ce support a disparu des sélections en 2012. Du coup je me suis orienté le Formule 18 et le match race, sur tout un tas de bateaux différents. Toutes ces années, j’ai navigué aux côtés de Matthieu Vandame, qui est avec moi sur le bateau français au poste de grinder depuis le début de l’aventure française sur le circuit SailGP. J’ai également pas mal navigué sur des bateaux un peu plus gros comme les Décision 35, les MOD 70 ou les Ultim. En voile légère, j’étais plutôt barreur, notamment aux côtés de Marie Riou lors du championnat d’Europe de Nacra 17 en 2013 (où le duo a obtenu la médaille de bronze, NDR – ou sur le Tour de France à la Voile 2015 – remporté à la barre du Diam24 Spindrift, ndlr). J’ai également participé au World Match Racing Tour en M 32 cette fois encore pour Spindrift.

Voiles et Voiliers : Comment t’es-tu retrouvé au poste de contrôleur de vol à bord du F50 français. C’est un rôle très spécifique !

François Morvan : C’est Billy Besson (le premier pilote historique du bateau français, ndlr) qui m’a contacté car il recherchait un profil de barreur. Nous avons beaucoup navigué ensemble et c’est lui qui m’avait demandé de le remplacer aux championnats d’Europe de Nacra 17 aux côtés de Marie Riou en 2013. Bref, je pense qu’il me faisait confiance et qu’il avait la sensation que les qualités d’un bon barreur pouvaient se transférer au poste de contrôleur de vol, non pas sur le plan horizontal mais…

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