Par Maria Cheng, AP

Les pieds d'un bébé couché sur le dos. Profession Santé logo 11/05/2023

L’autorité britannique de régulation de la fertilité a confirmé la naissance des premiers bébés créés au Royaume-Uni à l’aide d’une technique expérimentale combinant l’ADN de trois personnes, afin d’éviter que les enfants n’héritent de maladies génétiques rares.

La Human Fertilization and Embryology Authority a déclaré que moins de cinq bébés sont nés de cette manière au Royaume-Uni, mais n’a pas fourni d’autres détails afin de protéger l’identité des familles.

La nouvelle a été rapportée pour la première fois par le journal The Guardian.

En 2015, le Royaume-Uni est devenu le premier pays à adopter une législation réglementant les méthodes visant à empêcher les femmes ayant des mitochondries défectueuses – la source d’énergie d’une cellule – de transmettre ces défaillances à leur bébé.

Le premier bébé né grâce à cette technique a été signalé aux États-Unis en 2016.

Les défauts génétiques peuvent entraîner des maladies telles que la dystrophie musculaire, l’épilepsie, des problèmes cardiaques et des déficiences intellectuelles.

En Grande-Bretagne, environ un enfant sur 200 naît avec un trouble mitochondrial.

À ce jour, 32 patients ont été autorisés à recevoir un tel traitement.

Dans le cas d’une femme dont les mitochondries sont défectueuses, les scientifiques prélèvent le matériel génétique de son ovule ou de son embryon, qui est ensuite transféré dans l’ovule ou l’embryon d’une donneuse dont les mitochondries sont encore saines, mais dont le reste de l’ADN essentiel a été retiré.

L’embryon fécondé est ensuite transféré dans l’utérus de la mère.

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