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Après deux éditions en demi-teinte, la Fédération des Industries Nautiques (FIN) a tenu à mener une réflexion en profondeur sur l’avenir de ce rendez-vous largement boudé par les constructeurs de voiliers.
La décision est prise : Il n’y aura pas de Nautic en 2023, mais un nouveau salon verra le jour en octobre 2024.
Mi-indoor, mi-outdoor, et il devrait se tenir à proximité de la Seine mais pas dans Paris.
La dernière édition du salon nautique de Paris, en décembre 2022, dans le Hall 1 du parc des expositions de la porte de Versailles. Photo prise avant l’ouverture au public. | LOÏC MADELINE
Loïc MADELINE. Modifié le 21/03/2023 à 20h02
Pas de Nautic en 2023, un nouveau salon de Paris en bord de Seine en 2024 (ouest-france.fr)
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Le salon est mort, vive le salon ! Entre un arrêt pur et simple de la manifestation et une profonde refonte de cette dernière, c’est la seconde hypothèse qui a été privilégiée par les adhérents de la Fédération des industries nautiques (FIN), réunis en assemblée générale à Paris ce 21 mars.
L’avenir du salon a fait l’objet de consultations très poussées avec 18 ateliers en tout qui se sont tenus en janvier et février derniers et auxquels plus de 250 adhérents de la filiale ont participé.
Mais pour tout reprendre à zéro, il faut un peu de temps, notamment pour trouver un lieu d’exposition adéquat, et décision a été prise de faire l’impasse sur le salon 2023 pour avoir le temps de présenter un rendez-vous largement remanié en 2024.
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Premier changement : la durée du salon. Le Nautic 2024 ne durera que six jours (contre 9 jours pour l’édition 2021 et 8 jours en 2022), probablement du mardi au dimanche inclus.
Moins de temps, c’est moins de budget engagé pour les exposants.
Deuxième changement : la date. Le salon n’aura plus lieu en décembre, mais en octobre.
Les organisateurs ne pourront en tout cas plus blâmer les grèves de la SNCF ou les chutes de neige pour expliquer les baisses de fréquentation.
Troisième changement : la localisation. Exit la porte de Versailles dont la location était très coûteuse et les dates impératives.
La FIN vise un lieu dans le Grand Paris, à proximité de la Seine.
L’idéal serait de pouvoir profiter – pourquoi pas ? – d’un site Olympique en bordure de fleuve.
Cela rendrait possible le retour de grandes unités.
Quatrième changement : indoor et outdoor. Ce salon doit être en partie à l’extérieur pour répondre à la demande du public, ce qui explique aussi le choix du mois d’octobre plutôt que décembre.
Le salon 2024 devrait permettre d’exposer des bateaux à flot mais aussi à l’abri. Et devrait marquer le retour des constructeurs de voiliers. | LOÏC MADELINE
Il y a beaucoup d’autres choses qui vont changer mais on comprend que le plus important est aujourd’hui de sécuriser un nouveau lieu d’exposition.
La FIN s’engage par ailleurs à travailler davantage avec ses exposants et à promouvoir une vraie stratégie digitale pour valoriser l’évènement.
Au final, le salon risque de retrouver les bords de Seine où il était né dans les années 50 avant de migrer vers le CNIT en 1962 (premier salon nautique tel qu’on le connaît aujourd’hui) puis la porte de Versailles fin 1987.