Actualités – publiée le 18/03/2023 par Équipe de rédaction Santélog
BMJ Medicine
Un taux élevé de caféine dans le sang pourrait réduire la quantité de graisse corporelle et le risque de diabète de type 2, souligne cette équipe de nutritionnistes du Karolinska Institutet (Stockholm, Suède).
Ces données publiées dans la revue BMJ Medicine, en ligne avec les conclusions de précédentes études, suggèrent un rôle positif du café, mais aussi des autres boissons caféinées – mais non sucrées- contre les troubles métaboliques.
Une tasse de café moyenne contient environ 70 à 150 mg de caféine.
De précédentes études, observationnelles, ont en effet suggéré que la consommation de 3 à 5 tasses de café par jour, est associée à un risque significativement réduit de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires.
La publication de ces nouvelles données suggère d’explorer plus avant encore le rôle possible des boissons caféinées « basses calories » contre l’adiposité et le développement de troubles métaboliques dont le diabète de type 2.
Il reste en effet à confirmer le lien de causalité.
Démêler les effets spécifiques de la caféine vs autres composés
L’étude : C’est bien le défi de ce type d’études, c’est pourquoi les chercheurs utilisent ici la randomisation mendélienne pour déterminer l’effet de niveaux élevés de caféine dans le sang sur la graisse corporelle et les risques à long terme de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires – dont la maladie coronarienne, l’accident vasculaire cérébral (AVC), l’insuffisance cardiaque et les troubles du rythme cardiaque, dont la fibrillation auriculaire (FA).
La randomisation mendélienne utilise des variantes génétiques comme proxy pour un facteur de risque particulier – dans ce cas, les taux sanguins de caféine – pour obtenir des preuves génétiques à l’appui d’un résultat particulier – dans cette étude : le poids (IMC) et le risque de diabète de type 2.
Les chercheurs se concentrent ici sur le rôle de 2 variantes génétiques communes et bien documentées des gènes CYP1A2 et AHR chez près de 10.000 participants.
Les gènes CYP1A2 et AHR sont associés à la vitesse du métabolisme de la caféine dans le corps.
Les personnes porteuses de variantes génétiques associées à un métabolisme plus lent de la caféine boivent en moyenne moins de café, mais ont des niveaux plus élevés de caféine dans le sang que les personnes qui la métabolisent rapidement.
L’analyse révèle que :
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