PÉDIATRIE SANTÉ PUBLIQUE  –  Par Marielle Ammouche le 13-01-2023

Une image contenant flou

Description générée automatiquement egora.fr

Le Collège national des sage-femmes (CNSF) a publié, en décembre 2022, de nouvelles recommandations pour limiter les cas de mort subite du nourrisson, dont l’incidence reste élevée en France, par rapport à celui de nos voisins européens.

Avec 300 à 400 décès annuels en France, la mort subite inattendue du nourrisson (MSIN) reste la première cause de mortalité en France chez les nourrissons de la fin de leur premier à leur 12e mois de vie.

L’incidence avait atteint un pic entre 1985 et 1990 (environ 1500 décès par an) ; puis le taux a fortement baissé entre 1992 et 1997 (-76%) avec les recommandations de faire dormir les nourrissons allongés sur le dos sur un matelas ferme, sans oreiller ni couette, dans un environnement sans fumée ni trop chaud.

Puis l’incidence a continué à baisser, mais plus lentement.

En 2008, le taux était de 0,33‰ (environ 300 cas), un taux qui reste bien supérieur à celui constaté dans la majorité des pays européens, le taux moyen en Europe étant de 0,25 ‰.

Les auteurs de ces guidelines de pratique clinique ont donc fait un état de la littérature dans ce domaine et analysé les rapports existants.

Plusieurs facteurs protecteurs ont ainsi été mis en évidence.

Pour lire la suite ? Mort subite du nourrisson : les sages-femmes mettent à jour leurs recommandations | egora.fr

Ou m’écrire à ? gacougnolle@gmail.com