CARDIO-VASCULAIRE HTA – Par Marie Ruelleux-Dagorne le 08-02-2023
L’étude Escape-NET met en évidence que le risque de mort subite au cours du sport est très inférieur chez la femme, alors que l’étude Honest confirme la balance bénéfice-risque favorable des défibrillateurs sous-cutané.
« Même s’il est largement démontré que la pratique du sport est associée à une réduction de l’incidence des maladies cardiovasculaires (CV), les efforts les plus intenses de résistance peuvent néanmoins comporter un certain risque CV et notamment de mort subite », a précisé la Dre Orianne Weizman, cardiologue à l’hôpital Ambroise Paré, Boulogne-Billancourt.
Escape-NET est une étude issue de la collaboration européenne de plusieurs centres experts qui a combiné les données de trois registres nationaux d’arrêts cardiaques en France, aux Pays-Bas et en Suède.
La mort subite était ici définie comme associée au sport si elle survenait pendant ou dans l’heure suivant l’arrêt de l’activité physique.
L’incidence de la mort subite au cours du sport chez la femme a été estimée à 0,19 cas par million de femmes par an contre 2,63 par million d’hommes par an, soit un risque 13 fois inférieur.
En extrapolant, on compterait moins de 100 cas de mort subite au cours du sport dans toute l’Europe chez les femmes par an, pour environ 1 300 cas par an en population masculine.
« Ce risque moindre ne s’explique ni par les antécédents ni par le profil des femmes qui présentent un âge moyen similaire et une cardiopathie préexistante dans les mêmes proportions que les hommes.
Seul le degré d’intensité de l’effort diffère, la mort subite survenant plus souvent au décours d’un effort très intense chez les hommes (95,8 %) », a expliqué la Dre Weizman.
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