Publié le 19/05/2023
L’obésité favorise la survenue de la maladie coronarienne, surtout quand elle est relativement précoce et ce facteur de risque perd de son pouvoir, l’âge venant.
Quel est le rôle respectif de la prise de poids dans la pathogénie de cette maladie, ces dix à quinze kilos qui viennent s’ajouter, dans la plupart des cas, entre les premières années de l’âge adulte et le milieu de la vie ?
La question peut se poser, devant les résultats d’une méta-analyse récente suggérant que pour cinq kilos de plus, le risque de maladie coronarienne se trouverait majoré de 18 %, mais cette hypothèse quantitative ne fait pas l’unanimité.
La situation est d’autant plus confuse que ces associations dépendent de la définition adoptée pour caractériser l’atteinte coronarienne, qu’il s’agisse des biomarqueurs tels le score calcique (ou l’épaisseur intima-média) ou des symptômes la traduisant.
Les résultats des études d’observation s’avèrent quelque peu discordants selon la définition retenue, mais aussi les critères définissant l’obésité, notamment le poids corporel, l’indice de masse corporelle (IMC) ou encore le rapport tour de taille/tour de hanche.
Peu d’incidence de la prise de poids
Cet état des lieux fait tout l’intérêt d’une nouvelle étude de cohorte rétrospective suédoise, l’étude SCAPIS (Swedish CArdioPulmonary bioImage Study) dans laquelle ont été inclus 25 181 participants (âge moyen 57 ans ; femmes : 51 %).
Pour lire la suite ???? JIM.fr – Maladie coronarienne, c’est surtout le poids à 20 ans qui compte(rait)…
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