Laser aux Jeux Olympiques, une discipline universelle accessible au plus grand nombre
© Sailing Energy / World Sailing
Le Laser Standard (Ilca 7) et le Laser Radial (Ilca 6) sont une des disciplines phares des Jeux olympiques. Dériveur monotype, il dispose d’une unique grand-voile, ce qui le rend accessible au plus grand nombre.
Il est d’ailleurs l’une des stars des écoles de voile.
Chloé Torterat Publié le 08-07-2021
Reportage : Les supports des Jeux olympiques
- Nacra 17, l’unique catamaran double de voile olympique en équipage mixte
- Le 470, le dériveur en double des Jeux olympiques qui demande stratégie et tactique
- 49er et 49erFX, un skiff double pour des épreuves spectaculaires sur les Jeux olympiques
- .Laser aux Jeux Olympiques, une discipline universelle accessible au plus grand nombre
Un support universel
Le Laser est un petit dériveur monotype de 4,23 m de long pour un poids total de 59 kg.
Il voit le jour en 1969, conçu par les Canadiens Bruce Kirby et Ian Bruce.
Facile à prendre en main, simple à mettre en œuvre et à barre, il est l’une des disciplines les plus pratiquées au monde !
Contrairement aux autres supports, il ne possède qu’une unique grand-voile, ce qui le rend également accessible au plus grand nombre.
Les bateaux étant tous identiques, c’est donc le talent du barreur qui fait la différence.
« C’est une discipline universelle pour notre sport, très facile à pratiquer dans les écoles de voile.
Quelqu’un qui veut découvrir la voile peut le faire sur un bateau des Jeux olympiques » explique Guillaume Chiellino, directeur de l’équipe de France de voile olympique.
Laser Standard © Sailing Energy / World Sailing
Deux catégories : Laser Standard et Laser Radial
Cette discipline se pratique en solitaire – catégorie homme (Laser) et femme (Laser Radial). Si la coque est la même pour tous, les bateaux féminins ont un mât légèrement plus court et plus flexible et une surface de voile inférieure de 18 % à celle des hommes.
Visuellement, la classe Laser Radial se distingue du Laser Standard par le losange rouge porté sur la grand-voile des bateaux utilisés dans l’épreuve féminine.
Le Laser Standard (connu aujourd’hui sous le nom de Ilca 7) est utilisé aux Jeux olympiques depuis 1996, tandis que le Laser Radial (dont le nouveau nom est l’Ilca 6) a fait son apparition aux Jeux de Pékin en 2008.
À Tokyo 2020, ils seront 34 concurrents masculins et 44 féminines à participer à l’épreuve.
Qui dit classe monotype, tous les athlètes navigueront avec des bateaux construits et fournis par le même fabricant.
Laser Radial © Sailing Energy / World Sailing
Des titres de champion(ne)s olympiques
Deux marins détiennent le titre de double médaillé olympique dans la classe Laser Radial. Lijia Xu (Chine) a remporté le bronze à Pékin 2008 et l’or à Londres en 2012.
Marit Bouwmeester (Pays-Bas) a remporté l’argent à Londres en 2012 et l’Or à Rio en 2016.
Qualifiée pour Tokyo 2020, cette dernière pourrait peut-être devenir triple médaillée.
En Laser, le brésilien Robert Scheidt est le marin olympique le plus titré.
Il est l’un des trois seuls athlètes à avoir remporté 5 médailles olympiques en voile, dont trois en Laser : l’or à Atlanta en 1996, l’argent à Sydney en 2000 et l’or à Athènes en 2004.
Après deux campagnes en Star (2008 et 2012), le brésilien revient à Tokyo sur son support de prédilection.
S’il termine sur le podium cette année, il deviendra le marin olympique le plus titré de l’histoire.
Sir Ben Ainslie est également détenteur de 5 titres olympiques, dont deux en Laser.
Le slovène Vasilij Žbogar s’est également fait un nom dans la classe Laser avec des médailles de bronze et d’argent en 2004 et 2008.
Enfin, Pavlos Kontides est entré dans l’histoire en devenant le premier athlète chypriote à remporter une médaille olympique, l’argent à Londres en 2012.
Laser Standard © Sailing Energy / World Sailing
Bizuth et habitué des JO pour l’équipe française
Chez les femmes, c’est la Brestoise Marie Bolou – 29 ans – qui représentera la France.
Après une déception en 2016, où elle loupe la qualification pour les jeux de Rio, la jeune femme qui s’entraine au pôle France, sera de retour en 2020 pour faire ses premiers Jeux.
Marie Bolou et son coach François Husson © Robin Cristol / FFvoile
Du côté des hommes, on ne présente plus Jean-Baptise Bernaz, qui participera à sa 4e campagne de Jeux olympiques après Pékin en 2008 (8e), Londres en 2012 (10e) et Rio en 2016 (5e).
S’il n’a encore jamais décroché de médaille olympique, il possède une grande expérience du support et compte bien décrocher la première médaille olympique du Laser français.
Jean-Baptiste Bernaz et son entraineur Stéphane Christidis © Robin Cristol / FFvoile
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Bateaux.com – Magazine de la plaisance
Le 470, le dériveur en double des Jeux olympiques qui demande stratégie et tactique
Le 470 est une des épreuves phares des JO, y figurant depuis 1976.
Elle se déroule en double – hommes et femmes – sur des dériveurs de 4,70 m et demande de la stratégie et de la tactique, plus que de la force physique.
Rendez-vous le 23 juillet 2021 à Tokyo pour voir découvre les 21 binômes et féminins et les 19 duos masculins.
Chloé Torterat – Publié le 15-07-2021
Reportage : Les supports des Jeux olympiques
- Nacra 17, l’unique catamaran double de voile olympique en équipage mixte
- Le 470, le dériveur en double des Jeux olympiques qui demande stratégie et tactique
- 49er et 49erFX, un skiff double pour des épreuves spectaculaires sur les Jeux olympiques
- Laser aux Jeux Olympiques, une discipline universelle accessible au plus grand nombre
Des bateaux identiques pour les hommes et les femmes
Le 470, comme son nom l’indique, est un dériveur en double de 4,70 m de long, dont l’équipage est composé d’un barreur et d’un équipier.
« Le bateau est le même pour les hommes et les femmes, dans un symbole de parité.
Les barreurs ne sont pas au trapèze comme en 49er mais au rappel » explique Guillaume Chiellino, Directeur de l’équipe de France de voile.
La seule différence est la présence du losange rouge dans la grand-voile des bateaux de l’épreuve féminine.
470 Hommes
Si les bateaux sont quasiment tous identiques, certaines conceptions ou équipements peuvent varier en fonction des règles de jauge.
Les athlètes peuvent ainsi naviguer avec un bateau adapté au mieux à leur style de navigation.
Le 470 possède 2 voiles au près et 3 voiles au portant, la GV, le foc et le spi.
Le travail d’équipe est la clé du succès sur ce bateau, avec un poids optimal d’équipage compris entre 120 et 135 kg.
La dimension physique est moins importante que sur les autres supports, les marins devant faire preuve de stratégie, de tactique et choisir les bons réglages pour faire avancer leur bateau.
470 Femmes
Le 470 conçut en 1963 par le français André Cornu et lui aussi l’une des stars des écoles de voile.
Il devient support olympique en 1976, pour les Jeux olympiques de Montréal.
À l’époque, l’épreuve est ouverte à tous, jusqu’au JO de Séoul de 1988, où les épreuves se scindent en deux : hommes et femmes.
L’épreuve de 1988 est d’ailleurs la première dans la voile réservée aux femmes sur les Jeux.
De nombreux champion(ne)s olympiques en 470
Dans l’épreuve masculine, le navigateur olympique le plus titré est l’Australien Malcom Page, qui a remporté deux médailles d’or consécutives à Sydney en 2008 et à Londres en 2012.
Son co-skipper pour Londres, Mathew Belcher a également remporté l’argent à Rio 2016 en duo avec Will Ryan.
De retour sur Tokyo 2020 (début des Jeux le 23 juillet 2021), Mathew Belcher pourrait bien devenir le marin olympique en 470 le plus décoré.
Les Français ont également un beau palmarès dans l’histoire du 470, avec une médaille de bronze à Los Angeles en 1984 et une médaille d’or à Séoul en 1988.
Titres de champions d’Europe en 470 pour les Français
Chez les femmes, la navigatrice la plus titrée est l’Espagnole Theresa Zabell, qui a remporté deux médailles d’or consécutives à Barcelone 1992 et Atlanta 1996.
Mais pour cette nouvelle épreuve, deux navigatrices sont en lice pour remporter une 3e médaille olympique dans l’épreuve féminine.
La Néerlandaise Lobke Berkhout a remporté l’argent à Pékin 2008 et le bronze à Londres 2012 avec deux coskippers différents – et elle sera sur la ligne de départ à Enoshima avec sa nouvelle coéquipière Afrodite Zegers.
Hannah Mills quant à elle pourrait devenir la navigatrice britannique la plus titrée de l’histoire si elle remportait l’or à Tokyo 2020.
Elle a déjà remporté l’argent à Londres 2012 et l’or à Rio en 2016.
Une belle carte à jouer pour la France
Ce sont 21 équipages féminins et 19 masculins qui s’affronteront sur le plan d’Enoshima pour remporter la victoire.
Pour la France, ce sont Camille Lecointre et Aloïse Retornaz qui représenteront la nation.
La première participe à ses premiers JO en 2012 à Londres où elle termine à la 4e place.
En 2016, elle remporte la médaille de bronze avec sa coéquipière de l’époque Hélène Defrance.
Quant à Aloïse, elle obtient d’abord de brillants résultats internationaux en 420, avant de décrocher en 2013 et 2014 deux titres mondiaux juniors en 470.
Après une 4e place sur le Championnat du monde 2021 de 470 et une première place sur le Championnat d’Europe la même année, les deux jeunes femmes visent l’or à Tokyo 2020.
Camille Lecointre et Aloïse Retornaz © Robin Cristol / FFvoile
Du côté des hommes Kevin Peponnet et Jérémy Mion, champions d‘Europe en titre, comme l’équipage féminin, représenteront la France.
Jérémie participe à ses premiers jeux en 2016 à Rio et décroche une 7e place.
Il est associé depuis 2017 avec Kevin, titulaire de plusieurs victoires dans le monde de la voile : Champion d’Europe Junior et vice-champion du Monde junior 470 en 2011, Tour Voile 2018 en Diam 24, Champion du monde 2018 en 470.
Kevin Peponnet et Jérémie Mion © Robin Cristol / FFvoile
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Bateaux.com – Magazine de la plaisance
49er et 49erFX, un skiff double pour des épreuves spectaculaires sur les Jeux olympiques
Support olympique depuis 2000 pour les hommes et 2016 pour les femmes, le 49er et le 49erFX (sa déclinaison féminine) offre des images incroyables sur l’eau.
Les marins naviguent au trapèze à des vitesses maximales de 20 noeuds.
À (re) découvrir sur les Jeux olympiques de Tokyo dès le 23 juillet 2021.
Chloé TorteratPublié le 16-07-2021
Reportage : Les supports des Jeux olympiques
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- Laser aux Jeux Olympiques, une discipline universelle accessible au plus grand nombre
Un skiff en double avec les deux marins au trapèze
Le 49er doit son nom à sa longueur de coque de 4,99 m de long.
Il s’agit d’un skiff double où naviguent en binôme un barreur et un équipier au trapèze.
Conçu par l’Australien Julian Bethwaite en 1994, il est une évolution des Skiff International 14 et Aussie 18.
Il a été sélectionné en 1996 pour devenir support olympique des JO de Sydney en 2000 après des épreuves d’essais sur le lac de Garde en Italie, où s’affrontaient différentes classes.
Devant la popularité du 49er après son introduction en tant que classe olympique, le 49erFX devient l’épreuve de skiff féminin à Rio 2016, après des épreuves d’essais à Santander en Espagne.
La coque est la même que le bateau masculin, mais le mât et le plan de voilure (45 m2) ont été réduits par rapport à celui des hommes (60 m2).
Ils ont été conçus par Mackay Boats pour s’adapter à un poids d’équipage plus léger.
« C’est un bateau monocoque avec des ailes pour augmenter le couple de trapèze et doté de voiles importantes, dont un spi à l’avant.
Il atteint d’ailleurs des vitesses rapides, avec 20 nœuds maximum.
C’est un support qui offre de très belles images pendant les Jeux » explique Guillaume Chiellino, Directeur de l’équipe de voile de France.
Équipage masculin en 49er © Sailing Energy
Deux rôles différents à bord
Les deux marins à bord ont des rôles différents ; le barreur prend généralement les décisions tactiques et dirige le bateau, tandis que l’équipier à un rôle plus physique et contrôle les voiles.
Le binôme navigue au maximum au-dessus de l’eau, au trapèze ; sachant que le mât peut supporter un poids maximum de 165 kg, une fois les navigateurs en équilibre.
Le skiff possède un jeu de 3 voiles : grand-voile, spi et foc.
Équipage féminin français en 49erFX
Des titres de champion(ne)s olympiques
Dans cette catégorie, trois équipes se démarquent avec chacune une médaille d’or et d’argent.
D’abord les Espagnols Iker Martínez et Xabier Fernández avec l’or à Athènes en 2004 et l’argent à Pékin en 2008.
Ont suivi les Australiens Nathan Outteridge et Iain Jensen, battant les Néozélandais Peter Burling et Blair Tuke pour l’or à Londres en 2012.
Mais en 2016, les rôles se sont inversés puisque ce sont les Kiwis qui ont remporté l’or à Rio, les Australiens devant se contenter de l’argent.
Pour cette nouvelle édition des Jeux olympiques de Tokyo, seul le duo Peter Burling/Blair Tuke seront de nouveau en lice.
Ils pourraient bien devenir l’équipe la plus titrée en 49er s’ils étaient de nouveau médaillés.
Du côté des femmes, les Brésiliennes Martine Grael et Kahena Kunze ont remporté l’or à domicile en 2016.
Les néozélandaises Alex Maloney et Molly Meech et les danoises Jena Mai Hansen et Katja Salskov-Iversen ont respectivement remporté l’argent et le bronze.
L’édition de Tokyo qui sera la 2e épreuve de JO du 49erFX pourrait donc voir une nouvelle fois les duos brésiliens et néoz remporter une nouvelle médaille, les danoises ne courant plus dans la classe.
Flotte de 49er
Première participation aux Jeux olympiques pour les Français
Ils seront 19 équipages masculins et 21 féminins à s’affronter pour décrocher l’or sur les JO de Tokyo.
Pour la France, on retrouvera chez les femmes Lili Sebesi, régatière en dériveur puis en match-racing avant de devenir navigatrice olympique en 49erFX et sa coéquipière Albane Dubois, qui n’avais jamais régaté avant 2015 et son association avec Lili.
4e au Championnat du monde 2020, les deux navigatrices qui participeront à leurs premiers Jeux olympiques ont l’objectif de faire un top 10.
Lili Sebesi et Albane Dubois © Robin Cristol / FFVoile
Quant à ces messieurs, ce sont Lucas Rual et Émile Amoros qui représenteront la France.
Eux aussi participeront à leurs premiers Jeux, après avoir terminé plusieurs fois dans les 10 premiers des régates majeures et 7e du Championnat du monde de 49er en 2019.
Tous deux sont associés depuis 2012, et deviennent champions du monde jeune en 29er en 2013, avant de connaitre une belle ascension en 49er.
Lucas Rual et Emile Amoros © Robin Cristol / FFVoile
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Bateaux.com
Nacra 17, l’unique catamaran double de voile olympique en équipage mixte
Le Nacra 17 a vu le jour en 2011 dans l’objectif de devenir le multicoque olympique officiel des Jeux olympiques de Rio 2016.
Ce sont d’ailleurs pour l’instant ses seuls JO à son actif. Désormais volant, on le retrouvera aux Jeux d’été de Tokyo 2020, qui débutent le 23 juillet 2021.
Chloé Torterat – Publié le 12-07-2021
Reportage : Les supports des Jeux olympiques
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Un catamaran qui vole sur l’eau
Le Nacra 17 est un catamaran de sport à foils avec des safrans en T, qui permet de naviguer au-dessus de l’eau très rapidement.
Archimédien à la base, il a été équipé de ses appendices (auparavant des dérives courbes) pour les JO de Tokyo 2020.
Long d’environ 17 pieds (d’où son nom, soit 5,25 m), le Nacra affiche un poids de 142 kg.
Léger, il est aussi très stable et agile, mais difficile à naviguer.
Nacra 17 Robin © Sailing Energy
« C’est un bateau impressionnant, qui va très vite.
Il possède un spi, comme le 470 et le 49er qui est aux couleurs du pays représenté » explique Guillaume Chiellino, directeur de l’équipe de France de voile olympique.
Il est l’unique discipline de voile mixte, au programme des Jeux olympiques depuis 2016.
L’un des deux est à la barre tandis que l’autre joue le rôle d’équipier/équipière, tous deux étant au trapèze.
Les équipiers au trapèze © Sailing Energy
Des débuts sur les JO 2016
Il a été conçu par les Américains Gino Morrelli et Pete Melvin en 2011 selon des critères spécifiques définis par le World Sailing (Fédération internationale de voile) pour devenir le multicoque olympique officiel des Jeux olympiques de Rio en 2016.
Les Jeux olympiques de Rio ont été la seule épreuve olympique de la série.
Les Argentins Santiago Lange et Cecilia Carranza Saroli y ont remporté l’or avec un seul point.
Les Australiens Jason Waterhouse et Lisa Darmanin et les Autrichiens Thomas Zajac et Tanja Frank ont terminé à égalité de points, mais les premiers ont néanmoins pris la 2e place du classement général, prenant ainsi la médaille d’argent.
Pour les jeux de Tokyo 2020, ils seront 20 pays participants.
La flotte de Nacra 17 © Sailing Energy
Un duo prometteur pour représenter la France
La France sera représentée par Quentin Delapierre et Manon Audinet, qui ont intégré le circuit depuis 2 et 3 ans.
Ils succèdent ainsi au talentueux duo Billy Besson et Marie Riou, quatre fois champions du monde en Nacra 17 et ont déjà décrochés une 2e place au Championnat d’Europe 2020 et une 4e place sur les Championnats du monde 49er, 49FX, Nacra 17.
Le duo Quentin Delapierre et Manon Audinet © Robin Cristol / FFvoile
Les deux jeunes navigants se connaissent depuis leur enfance et régataient déjà l’un contre l’autre à cette époque.
Quentin, qui sera à la barre, totalise deux victoires sur le Tour Voile – 2016 et 2018 – avant de s’être orienté vers une préparation olympique.
Manon intègre dès 2013 l’équipe de France pour la préparation olympique de Rio 2016 en Nacra 17.
Un après la formation de leur duo en septembre 2018, le binôme décroche sa première victoire internationale à Enoshima – le plan d’eau des Jeux olympiques – lors de la World Cup Series.