Par Pippa Wysong
30/05/2022
L’exposition à la marijuana pendant la grossesse est associée à sept effets indésirables, dont des accouchements prématurés, davantage d’admissions en unité de soins intensifs néonatals (USIN) et une baisse du poids à la naissance.
Selon le Dr Greg Marchand, directeur du Marchand Institute for Minimally Invasive Surgery à Mesa, en Arizona, une vaste méta-analyse a été réalisée sur le sujet parce que les conclusions des études antérieures sur les risques de la consommation de marijuana pendant la grossesse étaient incohérentes.
Il est l’auteur principal d’une étude publiée dans le JAMA Network Open.
Les taux de consommation de marijuana déclarés par les femmes enceintes varient généralement entre 2 et 5%, bien que ce taux puisse être sous-estimé en raison de la sous-déclaration.
Selon certaines études, les taux atteignent de 15 à 28 % dans les populations de jeunes femmes moins favorisées sur le plan socioéconomique et vivant en milieu urbain.
Il peut également y avoir des différences culturelles.
Il est étonnant que de 34% à 60% des personnes qui consomment de la marijuana continuent de le faire pendant leur grossesse, et que beaucoup d’entre elles croient que cette substance est sans danger, a partagé le Dr Marchand.
« L’intoxication ne dure que quelques heures, mais sa demi-vie, lorsqu’on considère tous les métabolites, est beaucoup plus longue, de sorte qu’elle sera détectable dans le sang pendant au moins quelques jours et ne sera pas vraiment éliminée des réserves de graisse du corps avant 30 jours », a-t-il affirmé.
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