CANCÉROLOGIE – Par Brigitte Blond le 30-01-2023
Dévoilés à l’occasion de la Journée mondiale contre le Cancer, le 4 février, les résultats du 4ème Baromètre cancer permettent de juger de l’évolution des connaissances et des préjugés des Français.
Un appoint précieux pour l’élaboration de campagnes institutionnelles de prévention plus pertinentes.
« Près de 4 millions de personnes en France qui vivent avec ou après un cancer, 382 000 nouveaux patients par an…
Chacun dans son premier cercle est ainsi concerné », observe le Pr Norbert Ifrah, président de l’Institut National du Cancer (INCa).
Et chacun peut avoir une opinion, aussi surprenante qu’elle soit au fil des enquêtes…
En témoigne le 4ème Baromètre cancer, publié par l’INCa, en partenariat avec Santé publique France (SPF), qui analyse, tous les cinq ans, les comportements de prévention de la population française de 15 à 85 ans – dont on sait qu’en les modifiant modestement, au moins 40 % des cancers seraient évitables – .
Les données recueillies pour cette 4ème édition l’ont été en 2021. Premier enseignement du Baromètre, les Français se sentent toujours vulnérables vis-à-vis du cancer (2/3 pensent courir un risque).
Par ailleurs, les facteurs non avérés de cancer (psychologiques par exemple) sont perçus en hausse entre les deux enquêtes. A l’inverse, le lien entre alcool (même à faible dose) et cancer l’est moins…
Or l’alcool est responsable de 41 000 décès par an, dont 16 000 par cancer.
Seuils de dangerosité estimés trop élevés
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