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22 avril 2022 – par Joanne Kay, Lindsay Larue, Klara Steele et Benoit Gendron, Sport Canada

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Points saillants

  • Au cours des dernières années, le racisme et la discrimination mis en lumière dans l’ensemble de la société et dans le secteur du sport ont imposé une réflexion nécessaire sur les politiques et les pratiques.
  • Il est de nouveau urgent pour les intervenants du sport d’adopter de nouvelles politiques et de nouveaux programmes afin de provoquer un changement culturel qui permettra d’assurer que l’avenir du sport inclut tous les Canadiens.
  • Avec le renouvellement de la Politique canadienne du sport (2023-2033) à l’horizon, cet article examine comment les politiques et programmes sportifs au Canada ont évolué et comment ils ont contribué au développement d’un sport sûr et inclusif pour tous les Canadiens.

Au cours des dernières années, le racisme et la discrimination mis en lumière dans l’ensemble de la société et dans le secteur du sport ont imposé une réflexion nécessaire sur les politiques et les pratiques.

Si les concepts de diversité, d’équité et d’inclusion ont été introduits dans les politiques gouvernementales il y a plusieurs décennies, le contexte a considérablement évolué.

Aujourd’hui, ces termes ont une nouvelle signification, à la lumière des événements survenus dans la société au sens large et de nos réponses à ceux-ci.

Il est de nouveau urgent pour les intervenants du sport d’adopter de nouvelles politiques et de nouveaux programmes afin de provoquer un changement culturel qui permettra d’assurer que l’avenir du sport inclut tous les Canadiens.

Dans cet article, nous examinons comment les politiques et les programmes de sport au Canada ont évolué et comment ils ont contribué au développement d’un sport sûr et inclusif pour tous les Canadiens.

Le passé : Développement des politiques 

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Dès 1971, le gouvernement du Canada a adopté une politique officielle de multiculturalisme afin de reconnaître la contribution de la diversité culturelle au tissu social canadien.

L’objectif de cette politique était de promouvoir une citoyenneté inclusive.

Au cours des décennies suivantes, l’accent a été mis sur le langage de l’exclusion sociale et le soutien de groupes spécifiques identifiés comme particulièrement vulnérables à la marginalisation économique et sociale, tels que les immigrants récents, les minorités visibles, les minorités religieuses, les minorités sexuelles, les peuples autochtones urbains et les personnes en situation de handicap.

(Remarque : certains termes utilisés ci-dessus sont tirés de cette politique.

Au fil du temps, les termes ont évolué pour refléter les mises à jour constantes du langage approprié et inclusif.)

Au moment où la première Politique canadienne du sport  a été approuvée par les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux en 2002, les concepts d’inclusion sociale, d’équité et d’autres concepts similaires étaient régulièrement inclus dans les politiques et, peu après, dans la législation, dans la Loi sur l’activité physique et le sport (2003) .

Grâce à une collaboration et une consultation approfondies, et à plus de deux ans de travail, la première Politique canadienne du sport a reflété les intérêts et les préoccupations de 14 administrations gouvernementales, de la communauté sportive canadienne et d’innombrables autres intervenants du sport au Canada.

Cette politique a introduit le principe directeur selon lequel « le sport est fondé sur l’équité et l’accès » :

Le sport est accueillant et inclusif, offrant la possibilité de participer sans égard à l’âge, au genre, à la race, à la langue, à l’orientation sexuelle, au handicap, à la géographie ou aux circonstances économiques.

PCS 2002, p. 13

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Bien que les consultations n’aient pas ciblé des groupes spécifiques, on a constaté un effort pour accorder une attention particulière aux questions d’inclusion et d’équité tout au long du processus de consultation et d’élaboration de la politique.

Ce processus a accueilli et cherché à impliquer tous ceux qui ne se considéraient pas actuellement comme faisant partie de la communauté ou du système sportif, mais qui avaient le potentiel et le désir de contribuer.

La première Politique canadienne du sport reflétait une nouvelle approche du leadership partagé et de la collaboration pour améliorer la participation, l’excellence, les capacités et l’interaction dans le sport.

Le plan d’action qui l’accompagnait accordait la priorité à l’augmentation de la participation des femmes, des personnes en situation de handicap, des Autochtones et des minorités visibles.

L’engagement de tous les gouvernements à l’égard d’une vision commune a constitué une étape importante dans l’alignement et l’engagement à faire progresser l’équité dans le sport au Canada.

Une décennie plus tard, le renouvellement de la Politique canadienne du sport a adopté une approche plus forte. La Politique canadienne du sport (2012) (PCS 2012) a développé et intégré l’inclusion et l’accessibilité dans les valeurs et les principes de la politique :

« La prestation du sport est accessible et équitable et reflète toute la gamme des intérêts, des motivations, des objectifs, des capacités et la diversité de la société canadienne. »

PCS 2012, p. 6

Le processus de consultation a introduit des questions ciblées concernant les populations sous-représentées et la participation au sport.

De plus, il comprenait des questions sur l’expérience vécue des participants ainsi que sur la possibilité d’accéder aux programmes et services sportifs dans les deux langues officielles.

Les réponses ont fourni des informations précieuses sur le sport inclusif et accessible, ainsi que sur la capacité et la probabilité de participation.

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Parmi les résultats importants, la plupart des participants à la consultation ont estimé que des efforts devaient être faits pour accroître la participation des groupes sous-représentés dans le sport.

Ces groupes comprenaient notamment les Autochtones, les personnes racialisées, les femmes et les filles, les personnes en situation de handicap, les enfants et les jeunes, les nouveaux Canadiens et les personnes désavantagées sur le plan économique.

Les participants à la consultation ont estimé qu’une participation accrue aurait un effet positif sur la santé, le renforcement de la communauté et le développement personnel.

Cela renforcerait également la priorité de l’accessibilité du sport.

Par conséquent, l’augmentation de la diversité a été identifiée comme un objectif politique et un résultat souhaité dans la PCS 2012 :

« Possibilités offertes aux personnes issues de populations traditionnellement sous-représentées et/ou marginalisées de s’engager activement dans tous les aspects de la participation sportive, y compris les rôles de leadership. »

PCS 2012, p. 9

Les politiques de Sport Canada ont évolué selon une trajectoire similaire. Dans la décennie qui a suivi le lancement de la première Politique canadienne du sport, Sport Canada a introduit plusieurs nouvelles politiques ciblant les mêmes domaines d’inclusion et d’accès :

Plus récemment, la Stratégie canadienne du sport de haut niveau 2019 (2019) a identifié 3 piliers visionnaires, dont l’un était une culture de haute performance basée sur l’intégrité, la confiance et l’inclusion. Cette stratégie identifie ce qui est maintenant connu sous le nom de Parcours de développement à long terme du participant autochtone et est un outil inclusif pour soutenir les participants autochtones dans le sport et les loisirs.

Le présent : Mise en œuvre de la politique par l’entremise de programmes 

Quand la politique est liée au programme, c’est là que le sport inclusif peut se produire.

La Politique canadienne du sport est mise en œuvre grâce à la collaboration, à l’engagement et à la détermination des gouvernements provinciaux et territoriaux, qui font progresser ce travail dans leurs domaines de compétence respectifs.

Des accords bilatéraux entre le gouvernement fédéral et les 13 gouvernements provinciaux et territoriaux sont en place pour soutenir la politique en action. La participation inclusive au sport est l’objectif primordial des accords bilatéraux .

Plus précisément, ils :

  • Soutiennent des projets et des activités de participation au sport pour les enfants et les jeunes;
  • Offrent aux personnes issues de populations sous-représentées ou marginalisées la possibilité de participer activement au sport, notamment en tant qu’athlètes et participants, entraîneurs, officiels et dirigeants bénévoles;
  • Contribuent au renforcement des capacités et du leadership autochtones;
  • Augmentent les programmes sportifs culturellement pertinents pour les enfants et les jeunes autochtones au niveau communautaire.

Au niveau fédéral, la mise en œuvre de la politique du sport est assurée par les 3 programmes de financement de Sport Canada : le Programme d’accueil ,le Programme d’aide aux athlètes , et le Programme de soutien au sport .

AWG Dene Games

Le volet des Jeux internationaux multisports pour les Autochtones et les personnes ayant un handicap – Programme d’accueil (JIMAPH) du Programme d’accueil est inclusif de par sa conception.

Il offre des occasions de compétition aux groupes désignés sous-représentés au Canada qui font face à des obstacles systémiques à la participation sportive.

Plus précisément, le volet des JIMAPH soutient l’organisation de quatre événements admissibles au Canada : les Jeux autochtones de l’Amérique du Nord, les Jeux d’hiver de l’Arctique, les Jeux olympiques spéciaux mondiaux et les Deaflympics.

Le Programme d’aide aux athlètes offre des subventions aux athlètes canadiens de haut niveau admissibles, y compris les femmes et les filles, les athlètes ayant un handicap et ceux qui présentent un certain nombre de facteurs d’identité croisés.

Sport Canada collabore avec les organismes nationaux de sport pour définir des critères d’évaluation objectifs et fondés sur le mérite pour les athlètes.

Dans le cadre du Programme de soutien au sport, la politique a toujours été appliquée aux organismes admissibles et financés par le biais d’un financement de référence (anciennement appelé financement de base).

Les organismes nationaux de sport, les organismes de services multisports et les centres canadiens du sport reçoivent un financement protégé afin de promouvoir un accès équitable à l’information pour les Canadiens dans les deux langues officielles, assorti de mesures de responsabilisation.

Les organismes reconnus comme offrant des programmes et des services aux athlètes en situation de handicap reçoivent également un financement protégé à cette fin.

Historiquement, bien que l’approche de Sport Canada en matière de programmes et de financement ait fourni une stabilité raisonnable pour soutenir les langues officielles et les athlètes en situation de handicap, elle a été reconnue comme insuffisante sur le plan du soutien au sport inclusif.

Au cours des cinq dernières années, Sport Canada a envisagé de financer différemment, d’élargir ses programmes et de faire place à l’innovation. Il en résulte un changement et un investissement importants dans la création d’un système sportif plus diversifié, inclusif et équitable au Canada, conformément aux objectifs de la PCS 2012.

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Sport Canada commence à voir un effet significatif sur l’inclusion dans le sport à travers le Canada. Cela se fait par le biais d’un financement par projet pour soutenir les nouveaux organismes qui pilotent des programmes ou travaillent dans les communautés. De nouveaux fonds protégés sont également alloués aux bénéficiaires de financement existants.

Voici des exemples de ce travail continu et inclusif :

  • Secrétariat de l’équité entre les genres : Sport Canada a soutenu, administré et surveillé les initiatives et les programmes d’équité entre les genres existants et émergents. Ces initiatives et programmes visent à attirer et à retenir les femmes et les filles dans le sport, ainsi qu’à initier les femmes et les filles au sport à tous les niveaux, y compris les athlètes et les participants, les entraîneurs, les officiels et les dirigeants. Tout cela dans le but d’atteindre l’objectif d’équité entre les genres dans le sport à tous les niveaux d’ici 2035.
  • Initiative d’innovation : Cette partie du Programme de soutien au sport fournit des fonds aux organismes admissibles afin de mettre à l’essai des approches novatrices pour relever les défis de la participation et de la rétention dans le sport, en ce qui concerne l’équité, la diversité et l’inclusion. De 2022 à 2023, ces projets viseront particulièrement à soutenir les Noirs, les Autochtones, les 2SLGBTQQIA+ , les nouveaux Canadiens et les groupes à faible revenu.
  • Le sport au service du développement social dans les communautés autochtones : Il s’agit d’une autre partie du Programme de soutien au sport, qui vise à étendre l’utilisation du sport pour le développement social dans plus de 300 communautés autochtones. L’objectif est d’obtenir des résultats dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’employabilité et des comportements à risque. Le nouveau financement permettra aux femmes et aux filles autochtones d’avoir accès à des activités sportives intéressantes.
  • Initiative Le sport communautaire pour tous : Une toute nouvelle partie du Programme de soutien au sport a pour objectif d’aider les organismes communautaires à mettre en œuvre des projets de sport organisé à l’intention des groupes en quête d’équité.

Il s’agit en particulier d’offrir de tels projets aux communautés noires, autochtones et 2SLGBTQQIA+ ainsi qu’aux nouveaux arrivants au Canada.

Les objectifs sont d’augmenter la participation et la rétention dans le sport, d’éliminer les obstacles à la participation aux programmes sportifs et de contribuer à rendre le sport organisé sûr et accessible à tous.

LGBTQ2 flag with a basketball

Au-delà du financement du programme, le ministre du Patrimoine canadien et le secrétaire parlementaire pour le Patrimoine canadien (Sport) ont tenu une assemblée générale sur le sport et une série de tables rondes sur le sport à l’automne 2020.

Ils ont abordé les sujets suivants pour faire avancer les priorités du gouvernement du Canada en matière de diversité et d’inclusion :

  • Promotion de l’équité et de l’antiracisme dans les secteurs de la culture, du patrimoine et du sport;
  • Le sport autochtone;
  • Une discussion sur la diversité des femmes et des LGBTQ2+;
  • Le sport de loisir;
  • Le sport de haute performance.

Ces discussions ont inclus des groupes de femmes, des organisations LGBTQ2+, des organisations autochtones, ainsi que des organisations sportives.

Sport Canada a poursuivi la discussion en s’engageant avec des experts, notamment le Secrétariat fédéral de lutte contre le racisme et le Secrétariat LGBTQ2+.

Ces engagements devaient avoir lieu avant d’entreprendre une série de consultations pour soutenir l’élaboration d’une stratégie sur l’équité, la diversité, l’inclusion et le sport pour tous.

Les expériences vécues partagées dans le cadre des consultations et les données recueillies (par exemple, les données qualitatives des intervenants et les données désagrégées) feront en sorte que la prise de décisions fondée sur des preuves soit bien soutenue à l’avenir.

Sport Canada utilisera les données recueillies pour évaluer comment mettre à jour, adapter ou améliorer ses politiques et ses programmes afin de répondre aux besoins identifiés des Canadiens et des Canadiennes.

Il s’agit d’un changement important dans la façon dont les progrès seront mesurés et dans la façon dont le financement et les programmes seront offerts. Ce changement s’aligne sur l’évolution nécessaire pour donner la priorité à un sport sûr, accueillant et inclusif.

L’avenir : Quelle est la prochaine étape? 

Ce n’est que la pointe de l’iceberg du travail qui doit être accompli.

Sport Canada reconnaît que le travail ne peut être fait en vase clos.

Après tout, le sport canadien est un réseau complexe et dynamique de systèmes qui se croisent et qui intègrent le contexte, la géographie, les organismes, les personnes, les lieux et les infrastructures.

En décembre 2021, la lettre de mandat du premier ministre à tous les ministres a fourni une orientation claire sur l’importance d’intégrer les points de vue des Canadiens dans l’examen de nos systèmes :

« Nous devons continuer à nous attaquer aux profondes inégalités et disparités systémiques qui demeurent présentes dans le tissu central de notre société, y compris dans nos institutions de base.

À cet effet, il est essentiel que les Canadiens de toutes les régions du pays se voient reflétés dans les priorités de notre gouvernement et dans notre travail. 

Dans votre rôle de ministre, je m’attends à ce que vous incluiez et collaboriez avec diverses communautés, et que vous recherchiez activement et incorporiez dans votre travail les divers points de vue des Canadiens.

Cela inclut les femmes, les peuples autochtones, les Noirs et les Canadiens racialisés, les nouveaux arrivants, les groupes confessionnels, les personnes en situation de handicap, les Canadiens LGBTQ2 et, dans les deux langues officielles. »  

Il s’agit d’une direction claire pour toutes les politiques au Canada dans les années à venir.

Dans la lettre de mandat du ministre des Sports et du ministre responsable de l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec, le premier ministre prend un engagement encore plus précis.

Il souligne l’importance d’assurer « une approche stratégique holistique et équilibrée du développement du sport au Canada qui appuie la raison d’être et les objectifs de la Politique canadienne du sport, notamment l’amélioration de la santé et du bien-être de tous les Canadiens grâce au sport communautaire, l’accessibilité accrue aux programmes de sport, la réduction des obstacles et l’atteinte d’objectifs sociaux et économiques grâce à l’utilisation intentionnelle du sport. »

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Les travaux sont en cours en vue de développer la prochaine mouture de la Politique canadienne du sport en tenant compte des divers points de vue des Canadiens.

La nature inclusive des engagements qui seront pris par les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux contribuera à façonner l’avenir de la Politique canadienne du sport.

L’environnement sportif a changé depuis l’élaboration et la publication des deux premières politiques.

Cependant, le sport au Canada continue d’avoir besoin d’une politique pour harmoniser les activités des nombreux organismes qui composent le système sportif et pour créer une vision commune de l’avenir du sport.

Remplissez le sondage sur le renouvellement de la Politique canadienne du sport pour donner votre avis.

L’intention de la Politique canadienne du sport est de continuer à servir de feuille de route pour progresser vers l’état souhaité du sport canadien.

Elle s’appuie sur les données actuelles et sur les consultations menées auprès des parties prenantes autour de divers thèmes (dont la diversité, l’équité et l’inclusion).

La mise en œuvre est le défi que doivent relever les décideurs politiques, les responsables de programmes et la communauté sportive canadienne en tant que système.

En reconnaissant que la diversité est définie différemment selon les contextes, nous devons également reconnaître que l’équité, la diversité et l’inclusion sont des produits de la conception.

Elles sont nécessaires pour voir des changements significatifs, surtout au niveau communautaire où la grande majorité des Canadiens pratiquent le sport.

Il n’est pas facile de concevoir des programmes inclusifs.

Il faut faire preuve d’intention et être à l’écoute des besoins de ceux que l’on souhaite servir.

Il faut apprendre à avoir des conversations difficiles et honnêtes.

Il faut de la souplesse et de l’innovation.

Il faut être prêt à essayer et à échouer.

Cela signifie qu’il faut utiliser le pouvoir et les privilèges individuels pour créer des espaces sûrs et accessibles pour que les Canadiens et Canadiennes qui méritent l’équité puissent s’engager dans le sport.

Tout cela doit se faire en reconnaissant également que la Politique canadienne du sport est soutenue par des ressources limitées, qu’elle est bâtie sur le dos de bénévoles et qu’elle exige une sensibilité aux besoins uniques de chaque groupe.

Il est certain que le langage de la diversité, de l’inclusion et de l’équité va continuer à évoluer.

À mesure que cela se produira, de nouveaux termes et concepts décriront mieux les intentions.

Ce qui importe le plus, c’est que le langage ne détourne pas l’attention de l’objectif essentiel qui est d’opérer des changements à la base pour que tous les Canadiens puissent avoir accès à un sport sûr et de qualité et avoir un sentiment d’appartenance.

A propos de(s) l’auteur(s)

Joanne Kay, Ph.D., est analyste principale de la recherche et des politiques dans l’unité de recherche appliquée de Sport Canada. Elle travaille dans le domaine de l’élaboration des politiques et de la recherche à Sport Canada depuis 2002. Mme Kay a été étroitement associée à toutes les étapes de la planification, de la consultation, de la rédaction et de l’évaluation des politiques canadiennes du sport. Elle a participé à des triathlons Ironman, mais passe maintenant la plupart de son temps libre à accompagner ses deux filles, obsédées par le hockey, aux entraînements et aux matchs.

Lindsay Larue (elle) est analyste principale à l’unité de l’équité entre les sexes, de l’inclusion et de l’innovation de Sport Canada. Avec son équipe, elle dirige les travaux visant à faire progresser les politiques sportives inclusives et les programmes novateurs. Avec plus de 12 ans d’expérience à Sport Canada, elle est passionnée par l’utilisation de la prise de décisions fondée sur des données probantes, la collaboration et l’action afin d’apporter des changements significatifs dans le sport et l’activité physique. Son expérience vécue en tant que scientifique du sport, athlète féminine récréative, entraîneuse et bénévole, et parent de sportifs alimente cette passion.

Klara Steele (elle) est directrice des politiques et de la planification à Sport Canada, supervisant la politique stratégique, l’équité entre les sexes, l’inclusion et l’innovation, ainsi que les données et la recherche depuis août 2020. Au cours de ses plus de 20 ans d’expérience au gouvernement fédéral, elle a également fait progresser l’activité physique, les affaires des réfugiés et le multiculturalisme, ainsi que l’innovation en matière de politiques et de programmes. Skieuse alpine de compétition dans sa jeunesse et participante à des sports récréatifs, elle soutient maintenant ses deux filles dans le sport et l’activité physique.

Benoit Gendron (il, lui) est le directeur de Sport Canada chargé de diriger le renouvellement de la Politique canadienne du sport. Au cours des 15 dernières années, il a travaillé à l’élaboration de politiques liées à l’accessibilité, aux affaires autochtones, au développement du Nord et à l’emploi. M. Gendron pratique le CrossFit et est passionné par la planche à neige et le vélo de montagne, qu’il pratique avec sa femme et ses 2 fils.