Publié le 28/04/2023
Le cannabis est la drogue psychoactive la plus consommée dans le monde. En France, près de la moitié des adultes (46 %) en ont déjà pris.
Bien que le cannabis contienne de nombreux composés volatils (ammoniac, acide cyanhydrique…) et goudrons (phénols, naphtalène…), les données sur l’association entre la consommation de cannabis et le développement de maladies respiratoires ne sont pas complètement définies.
D’une part, il a été démontré que fumer du cannabis est associé à l’apparition de symptômes à type de bronchite chronique et d’inflammation bronchique (y compris toux chronique, encombrement et sibilants).
D’autre part, jusqu’à présent, il n’a pas été prouvé que fumer du cannabis était associé à une altération des paramètres clés de la fonction pulmonaire, telle qu’une diminution du VEMS (volume expiré maximal en 1 seconde) ou une réduction du rapport VEMS/CV (capacité vitale).
Les corrélations possibles entre consommation de cannabis et morbidité respiratoire ont été explorées à partir d’une vaste étude de cohorte couplée à un recueil de données administratives sur la santé.
Au total 35 114 individus ayant consommé du cannabis au cours de l’année précédente ont été identifiés au Canada entre 2009 et 2015.
Dans ce groupe, 4 807 (74,8 %) ont été appariés par score de propension à 10 395 individus témoins (personnes qui ont déclaré n’avoir jamais consommé de cannabis, ou n’en avoir consommé qu’une seule fois plus de 12 mois auparavant) selon un rapport supérieur à 1:3 et sur 31 variables différentes.
Les visites aux urgences ou les hospitalisations liées à la respiration et toutes causes confondues, ainsi que la mortalité toutes causes confondues, ont été enregistrées jusqu’à 12 mois après la date index.
Première cause de passage aux urgences et d’hospitalisation…les traumatismes
Pour lire la suite ???? JIM.fr – Des fumeurs de cannabis aux urgences
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