Publié le 31/08/2022
Si la dépendance à Internet[1] n’est pas encore formellement reconnue par la dernière version du DSM (le DSM-5 se contentant de reléguer les éventuels « troubles d’utilisation d’Internet » à une annexe des diagnostics « pour lesquels des études supplémentaires demeurent nécessaires avant une éventuelle introduction dans le manuel »), il reste toutefois largement admis que le mésusage d’Internet ou de certaines de ses fonctionnalités (dépendance aux jeux en ligne, aux réseaux sociaux, aux sites marchands, aux sites pornographiques, etc.) crée un contexte analogue à une sorte d’addiction sans drogue, qualifiée parfois de « cyberdépendance » ou de « cyberaddiction. »
Rappelant la prévalence croissante de la dépendance à Internet chez les adolescents pendant la pandémie de Covid-19 où, par le biais des mesures de confinement et de distanciation sociale, le recours au virtuel a supplanté souvent la socialisation dans la vie réelle, une équipe de Calcutta (en Inde) présente une étude comparative transversale en deux groupes randomisés sur ce phénomène de dépendance à Internet, exacerbé ainsi par la Covid-19.
Souvent une famille dysfonctionnelle
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