Actualités  –  publiée le 8/02/2023 par Équipe de rédaction Santélog

JAMA Network Open

L'étude apporte de nouvelles preuves de l’efficacité du cannabis médical à se substituer aux traitements opioïdes dans la gestion à long terme de la douleur chronique (Visuel Adobe Stock 485714381) Une image contenant texte

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Les États-Unis constituent un terrain de recherche de prédilection sur le cannabis médical et récréatif, en raison de la légalisation progressive de ces usages dans les différents états.

Cette étude vient confirmer les conclusions de précédentes études, avec de nouvelles preuves de l’efficacité du cannabis médical à se substituer aux traitements opioïdes dans la gestion à long terme de la douleur chronique.

Cette équipe de la CUNY Graduate School of Public Health (New York) démontre dans le JAMA Network Open que le recours au cannabis médical pendant 30 jours ou plus peut aider les patients sous traitement opioïde à réduire leur dose d’opioïdes au fil du temps. 

Et ce sont les patients qui reçoivent et prennent des doses initiales plus élevées d’opioïdes sur prescription, pour la gestion de la douleur, qui parviennent aux réductions les plus importantes des doses d’opioïdes, avec l’utilisation, en substitution donc, du cannabis médical.

Consommation de cannabis médical pour la douleur chronique et réduction des opioïdes

Cette analyse de données à l’échelle de la population apporte ainsi de nouvelles preuves solides aux praticiens sur les avantages thérapeutiques du cannabis médical, sur la réduction possible de la charge d’opioïdes et du risque d’overdose, et sur la réduction du risque éventuel de consommation de substances illicites.

Ces données devraient éclairer les politiques publiques, dans les pays et les régions où le cannabis médical n’est pas encore légalisé.

L’équipe de la CUNY Graduate School analyse ici une combinaison de 2 grandes bases soit les données de 8.000 participants. Les chercheurs évaluent les doses d’opioïdes sur prescription, consommées par les participants au cours des 12 mois précédant la légalisation du cannabis médical et jusqu’à 8 mois plus tard. Pour chaque mois du suivi, les chercheurs comparent « l’équivalent quotidien moyen en milligrammes de morphine » pour les participants, ceux qui ont reçu du cannabis médical pendant plus de 30 jours vs ceux qui en ont reçu 30 jours ou moins.

L’analyse confirme que :

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