Publié le 01/03/2023
En France le cancer du col de l’utérus est le 12ème cancer le plus fréquent chez la femme, avec environ 3 000 nouveaux cas par an et 1 100 décès chaque année [1].
Un programme national de dépistage, organisé par les autorités de santé publique, a été mis en place en mai 2018.
Il s’adresse à toutes les femmes entre 25 et 65 ans.
Plus de 10 millions de femmes en bénéficient chaque année. Les modalités de dépistage varient selon l’âge.
Pour la tranche d’âges 25 et 29 ans, le test de dépistage est réalisé par examen cytologique tous les 3 ans, après deux premiers tests réalisés à 1 an d’intervalle dont les résultats sont normaux.
Pour les femmes entre 30 et 65 ans, la HAS recommande un remplacement de l’examen cytologique par le test HPV-HR, réalisé 3 ans après le dernier examen cytologique normal.
Un nouveau test est effectué tous les 5 ans, jusqu’à l’âge de 65 ans, dès lors que le résultat du test est négatif [1].
Aux USA, selon les recommandations de l’U.S. Preventive Services Task Force, de l’American Cancer Society et de l’American College of Obstetrics and Gynecology, les femmes considérées comme présentant un risque moyen ou faible de développer un cancer du col de l’utérus peuvent cesser de subir le dépistage systématique après l’âge 65 ans, à condition d’avoir fait l’objet de dépistages préalables réguliers et normaux.
Ainsi, comme en France, le dépistage est suspendu au-delà de 65 ans dans la majorité des cas.
Cependant, les résultats apparemment contradictoires de deux études conduites aux USA, posent la question de la limite à 65 ans de l’âge de dépistage du cancer du col.
Un risque de sur-dépistage du cancer du col ?
Pour lire la suite ???? JIM.fr – Cancer du col : faut-il dépister les femmes de plus de 65 ans ?
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