Actualités – publiée le 9/02/2023 par Équipe de rédaction Santélog
Journal of the American Chemical Society
Ces bioingénieurs et des cancérologues de l’Université de Tokio travaillent sur les médicaments à base d’acides nucléiques, à savoir l’ADN et l’ARN, des molécules vitales porteuses d’informations qui pourraient, en théorie contrôler les fonctions biologiques des cellules et pourraient ainsi vaincre le cancer et d’autres maladies difficiles à traiter.
Leur concept révolutionnaire, documenté dans le Journal of the American Chemical Society est le développement d’un ADN en forme d’épingle à cheveux qui se lie au microARN dans les cellules cancéreuses pour déclencher une réponse immunitaire.
Ces ADN oncolytiques, introduits dans la cellule cancéreuse, rencontrent le microARN surexprimé (miARN) à l’origine de la tumeur, se connectent au miARN et entre eux pour former des brins d’ADN plus longs.
Ces brins allongés déclenchent alors une réponse immunitaire capable d’inhiber la croissance tumorale.
De l’ADN artificiel pour cibler et tuer les cellules cancéreuses
Une nouvelle ère d’anticancéreux : des médicaments à base d’acides nucléiques qui pourraient contrôler les fonctions biologiques des cellules seraient particulièrement adaptés à la lutte contre le cancer, en particulier contre les cancers incurables, soulignent les auteurs principaux, Kunihiko Morihiro et Akimitsu Okamoto, professeurs à l’Université de Tokyo.
Si, jusque-là, le développement de tels médicaments à base d’acides nucléiques pour le traitement du cancer s’est heurté à la difficulté de faire la distinction entre les acides nucléiques des cellules cancéreuses et des cellules saines, l’équipe japonaise a su ici développer un brin d’ADN en forme d’épingle à cheveux qui active une réponse immunitaire naturelle pour cibler spécifiquement les cellules cancéreuses.
Quel processus ?
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