Actuellement en course sur la RORC Transatlantic, Marie Tabarly et son équipage de Elemen’Terre Project pointent actuellement à la 13e place au général (5e dans leur catégorie IRC Zero).
La navigatrice donne des nouvelles du bord et de son Pen Duick VI à un peu plus de 1 000 milles de l’arrivée à Grenade.
Marie Tabarly à la barre de Pen Duick VI. | MARTIN KERUZORÉ
Voiles et Voiliers. Publié le 17/01/2023 à 09h30
« Bonjour à tou(te)s,
Tout va bien à bord, nous sommes depuis quelques jours sous spi lourd, (le plus petit et plus épais) avec un vent entre 20/25 et 32 nœuds.
Nos moyennes sont correctes, (avec une moyenne quotidienne entre 10 et 11 nœuds, et dans les surfs entre 16 et 19 nœuds) mais le bateau est très exigeant à la barre.
Avec son petit cul, il se met vite à rouler dans les vagues, et le barrer n’est pas une mince affaire.
Avec sa puissance, il peut vite prendre la main du barreur. Se pose donc pour moi la difficile équation entre faire progresser l’équipage à la barre, aller le plus vite possible car nous sommes en course, et réduire la voilure ou la cadence pour préserver le bateau si le barreur n’est pas (encore) au niveau.
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L’équipage de Pen Duick profite de cette première Course pour s’entraîner en vu de l’Ocean Globe Race. | MARTIN KERUZORÉ
En parlant de préserver le bateau… Le bateau, lui, va bien. Mais un bateau, ça avance avec des voiles, et mercredi dernier, dans un surf, le point d’écoute du spi médium a explosé…
Impossible de réparer à bord. Alors pour l’instant ça va, nous sommes sous spi lourd, et la perte ne se fait pas encore trop sentir, mais dès que le vent va mollir, nous allons le payer cher.
Nous avons bien un spi léger, mais lui, ce sera pour la fin, et là encore vu son âge, il faudra être très poli avec lui…
Vivement le nouveau jeu de voiles, (dès que je trouve le budget !) mais pour l’instant, il me faut réparer ce spi dès que nous arrivons à terre pour aller courir ensuite la Caribbean 600.
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Pen Duick VI en course pour la RORC Transatlantic. | MARTIN KERUZORÉ
Nous sommes assez contents de la place que nous occupons, nos petits copains en carbone sont logiquement devant, mais on en a aussi derrière, et pour un vieux bateau qui n’aime pas le portant (mais qui comme sa capitaine raffole du près !), et qui est amputé de sa plus grande voile, il n’a pas à rougir. »
Marie Tabarly