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Tricia Ward – AUTEURS ET DÉCLARATIONS – 21 juillet 2021
Cette interview a été publiée originalement sur Medscape édition internationale.
Le compte rendu a été adapté pour des raisons de clarté.
Elle se concentre principalement sur les athlètes transgenres qui ont reçu une assignation masculine à la naissance et qui ont effectué une transition hormonale féminine.
Elle n’aborde pas le sujet des sportifs qui ont des variations du développement sexuel, comme la championne d’athlétisme Caster Semenya .
New York, É.-U. ― L’haltérophile néo-zélandaise Laurel Hubbard sera la première athlète « ouvertement » trans à participer aux Jeux Olympiques.
L’annonce a relancé les débats sur la participation des femmes transgenres aux compétions sportives féminines. Medscape a interviewé Joanna Harper, chercheuse en physiologie du sport et elle-même transgenre, sur les données de la recherche actuelle.
Joanna Harper
Joanna Harper a été consultante pour le Comité international olympique (CIO) et d’autres organismes sportifs, pour la mise en place de nouveaux règlements relatifs au genre et au sport.
Avant d’entreprendre un doctorat à l’Université de Loughborough de Londres ― un des instituts les plus prestigieux dans le domaine de la biologie du sport ― elle travaillait dans la recherche contre le cancer.
Elle est l’auteure de plusieurs publications sur les performances des athlètes transgenres, avant et après leur transition.
Medscape : La plupart des règlements sur la participation des femmes trans dans le sport préconisent des seuils de testostérone de 5 ou 10 nmol/L pendant au moins 1 an. Est-ce exact?
Joanna Harper : En 2016, le CIO a adopté une directive selon laquelle les femmes trans pourraient concourir avec des taux de testostérone <10 nmol/L maintenus pendant 12 mois.
L’athlétisme mondial a par la suite mis en place un règlement exigeant 5 nmol/L.
Mais il est important de noter que différents tests sont utilisés pour ces deux règlements.
La règle du CIO est basée sur des tests immunologiques, et celle de l’athlétisme mondial sur la spectrométrie de masse par chromatographie liquide (LCMS).
Fondamentalement, 10 nmol sur un dosage immunologique équivalent à environ 7,5 nmol par LCMS.
L’idée selon laquelle le seuil de l’athlétisme mondial serait moitié moindre est absolument fausse, car on parle de différentes méthodes de mesures.
La NCAA [National Collegiate Athletic Association] quant à elle n’a pas réellement émis de seuils de testostérone, elle requiert seulement un an de traitement hormonal.
Et il n’y a pas, ou peu, de tests de testostérone effectués par la NCAA.
Les taux de testostérone chutent rapidement après une hormonothérapie de transition. Sont-ils alors similaires ceux des femmes cis ?
Absolument. 95% des femmes cisgenres ont un taux de testostérone inférieur à 2 nmol/L.
Et dans une étude récente portant sur près de 250 femmes transgenres, 94% d’entre elles avaient un taux de testostérone inférieur à 2 nmol/L.
Donc peu importe que la limite soit de 5 ou 10 nmol/L, puisque la plupart des femmes trans auront de toute façon un taux inférieur à 2 nmol/L.
Les taux d’hémoglobine sont plus élevés chez les hommes, permettant un plus grand apport en oxygène dans les muscles. Est-ce que cela constitue l’avantage principal en termes d’endurance?
Oui, le facteur physiologique le plus important pour les athlètes d’endurance est l’hémoglobine.
Dans le sport, il est souvent mesuré en taux d’hématocrite.
L’hématocrite est le pourcentage de sang qui est constitué de globules rouges.
C’est la raison pour laquelle les athlètes d’endurance vont s’entraîner en altitude, ou [pour ceux qui trichent] utiliser le dopage sanguin ou l’érythropoïétine (EPO).
Il y a beaucoup de facteurs qui contribuent au développement d’un athlète d’endurance, mais le plus important est le taux d’hémoglobine.
Le facteur physiologique le plus important pour les athlètes d’endurance est l’hémoglobine.
Les niveaux d’hémoglobine baissent-ils également à mesure que les niveaux de testostérone diminuent?
Les taux d’hémoglobine suivent ceux de la testostérone.
Dans les semaines qui suivent le début de l’inhibition de la testostérone [lors de la transition de genre], les taux de testostérone seront dans les normes féminines, mais il faut un peu plus de temps pour que l’hémoglobine atteigne les taux féminins ― probablement entre 3 et 4 mois, ce qui est à peu près le cycle de vie des globules rouges.
Donc au fur et à mesure que les femmes trans remplacent leurs globules rouges ― et ce avec des nouveaux taux de testostérone plus bas ― elles auront moins de globules rouges et moins d’hémoglobine, mais cela prendra trois à quatre mois.
Dans quel type d’épreuve/distance, l’endurance présente-t-elle est un avantage? Est-ce la course du 800 m, du 1500 m?
Le 800 m engage plus la vitesse que l’endurance.
On parlera donc plus du 1500 m, sur piste (athlétisme).
Il y a aussi la natation, le cyclisme, le triathlon.
Il existe de nombreux sports de type endurance.
La transition médicamenteuse impacte-t-elle d’autres facteurs de performance, tels que la masse maigre ou la force musculaire?
La masse maigre et la force sont moins affectées que l’hémoglobine, mais nous ne disposons pas vraiment d’études sur les athlètes trans.
Nos recherches, et celles d’autres scientifiques, ont examiné des études sur des non-athlètes.
L’une des choses importantes à retenir est que dans ces études, avant même de commencer l’hormonothérapie, les femmes trans étaient nettement moins « fortes » que les hommes cis.
Comme je le dis familièrement, les femmes trans constituent un type de population qui préfère s’affamer pour ressembler à des mannequins plutôt que de se muscler pour devenir des athlètes.
Et c’est sur ce type de population que les études se sont portées. Elles ne se sont pas intéressées spécifiquement aux femmes trans actives dans le sport.
Et nous avons constaté que les femmes transgenres ne perdaient pas beaucoup de force ou de masse maigre ― elles n’en avaient probablement pas beaucoup accumulés avant de commencer l’hormonothérapie.
L’applicabilité de la conclusion aux athlètes trans est donc quelque peu discutable.
Mais il ne fait absolument aucun doute dans mon esprit que les femmes trans conserveront des avantages de force par rapport aux femmes cis, même après un traitement hormonal.
Pour dire cela, je me base sur mon expérience clinique plutôt que sur des données publiées, mais je n’ai pas de doute à ce sujet.
Les femmes trans conserveront des avantages de force par rapport aux femmes cis, même après un traitement hormonal.
Votre étude a montré que la masse maigre et la force musculaire diminuent, mais restent au-dessus des niveaux féminins cis jusqu’à 3 ans après la transition hormonale. Pensez-vous que cela représente un plateau ou qu’il y aura d’autres baisses au fil du temps?
Il est probable que les plus grands changements au niveau de la force musculaire chez les femmes trans sous hormonothérapie se produisent au cours des 12 premiers mois, mais il n’y a pas suffisamment de données pour l’affirmer de façon définitive.
Il est possible qu’il y ait une nouvelle diminution de la force musculaire après 36 mois ; une petite étude menée au Brésil a récemment suggéré que tout l’avantage physique de force pourrait disparaître.
Mais les investigateurs ont examiné la force de préhension de seulement 8 femmes trans versus 8 femmes cis avec un IMC similaire, donc je pense que la question est loin d’être réglée.
Un article récent a quantifié l’avantage masculin dans divers sports à l’aide de données provenant d’hommes et de femmes cis. L’athlétisme et la natation étaient à l’extrémité inférieure avec un différentiel d’environ 12%, l’haltérophilie était à l’extrémité supérieure, et le lancer au baseball était de 50%. Pensez-vous que ces comparaisons soient valables?
Je ne conteste pas du tout leurs données sur les personnes cis. Je pense qu’ils ont fait du bon travail en les compilant.
Compte tenu de ces écarts, peut-on assumer qu’il existe des avantages pour les femmes trans qui diffèrent selon les sports?
Absolument. Concernant les règlements pour les athlètes transgenres, je le dis, depuis 2018 : nous devrions évaluer la situation sport par sport.
Les écarts de force entre les hommes et les femmes cis sont plus importants au niveau du haut du corps que du bas du corps. Peut-on supposer que les femmes trans auront plus d’avantages dans les sports qui nécessitent plus de force dans le haut du corps?
Cela ne concerne pas seulement les sports de force, mais aussi ceux de hauteur.
Les femmes trans perdront de la force avec la transition médicale, mais elles ne perdront pas du tout leur taille.
Dans les sports comme le basketball et le volleyball, cet avantage ne sera pas atténué ― l’avantage de force sera atténué, mais celui conféré par la taille ne disparaîtra pas du tout.
Jusqu’à présent, nous avons parlé des femmes trans ayant transitionné après leur puberté. Quid des jeunes filles transgenres qui n’ont jamais eu de puberté masculine?
Je soupçonne que les filles trans seraient toujours en moyenne plus grandes.
Mais je n’en suis pas sûre.
Il pourrait y avoir des avantages très minimes.
Lorsque le CIO a mis en place des règles pour la première fois en 2004, il a déclaré que ces directives ne s’appliquaient qu’aux femmes transgenres dont la puberté a été masculine.
Ainsi, le CIO dit depuis longtemps que les avantages potentiels pour les femmes transgenres qui n’ont pas eu de puberté masculine sont suffisamment faibles pour ne pas être pris en compte.
La plupart des organisations sportives disent la même chose. Tout le monde ne serait pas d’accord sur ce sujet, mais la plupart des organismes sportifs le sont.
Concernant la participation des femmes trans dans les sports féminins, votre objectif est-il de permettre une compétition équitable?
J’aime utiliser le terme de « compétition judicieuse ».
Nous nous concentrons toujours sur les avantages, mais nous permettons déjà certains avantages dans le sport.
Et nous accordons des avantages à un groupe par rapport à un autre.
Par exemple, au baseball, la configuration du terrain en diamant confère de nombreux avantages aux joueurs gauchers par rapport aux droitiers.
Et pourtant, c’est un avantage que nous acceptons.
D’un autre côté, nous ne laissons pas les boxeurs de catégorie poids lourds monter sur le ring avec des poids mouches.
Et là, la différence est importante.
Nous pouvons avoir une compétition judicieuse entre les joueurs de baseball gauchers et droitiers, malgré les avantages. En fait, beaucoup diraient que la combinaison gaucher-droitier est l’un des facteurs les plus importants au baseball. Mais il n’y a pas de véritable compétition entre gros et petits boxeurs, le gros boxeur gagne à tous les coups.
Donc la question importante n’est pas « les femmes trans ont-elles des avantages ? », mais plutôt « les femmes trans et cis peuvent-elles s’affronter dans une compétition qui a du sens ? »
Rien n’indique que les femmes trans soient sur le point de prendre le contrôle du sport féminin, ce n’est pas ce qui est en train de se passer. Et il est peu probable que cela se produise dans le futur.
La boxe évoque les sports de contact. Le World Rugby s’est récemment prononcé contre la participation des femmes transgenres dans le rugby féminin pour des raisons de sécurité. Qu’en pensez-vous?
Je suis tout à fait d’accord pour dire qu’il y a un problème de sécurité, car les femmes transgenres sont en moyenne plus grandes et plus corpulentes que les femmes cis.
Si vous examinez les métriques de collision, les deux facteurs importants sont la taille et la vitesse.
Les données que j’ai recueillies auprès de 20 sprinteurs et coureurs de fond suggèrent que les femmes trans ne sont pas plus rapides que les femmes cis.
Mais une étude de la US Air Force suggère que les femmes trans sont plus rapides (cependant ils n’ont pas évalué l’entraînement).
Les femmes trans seront toujours plus corpulentes que les femmes cis.
Ce que l’on veut savoir c’est : quelle est la taille des femmes trans qui jouent au rugby par rapport aux femmes cis qui jouent au rugby ?
Nous n’avons aucune donnée sur ce sujet. Mais en tant que groupe de population, les femmes trans sont plus grandes que les femmes cis, il y a donc certainement des raisons de s’inquiéter d’un potentiel problème de sécurité.
Les femmes trans seront toujours plus corpulentes que les femmes cis.
Mais préféreriez-vous l’inclusion? Comment pensez-vous que la question de la sécurité puisse être réglée?
Je ne pense pas que bannir les femmes trans soit la bonne approche.
Le World Rugby a calculé que le risque était plus élevé de 20 à 30 % lorsqu’une joueuse avec une masse féminine typique était plaquée par une joueuse qui a une masse de type masculin.
Mais, comme je l’ai dit auparavant, si vous regardez les études sur les femmes trans non sportives, les femmes trans n’ont pas une masse corporelle typiquement masculine.
Elles n’ont pas une masse qui dépasserait de moitié la différence entre les masses féminine et masculine, elles seraient plutôt plus proches d’une masse féminine typique.
Je ne pense pas que bannir les femmes trans soit la bonne approche.
Quelle est la taille des femmes qui jouent au rugby ?
Nous ne le savons pas. Nous avons demandé une subvention au World Rugby pour répondre à cette question. Espérons qu’ils accepteront parce que c’est une question importante.
D’ailleurs le World Rugby s’occupe uniquement de l’international, et aucune femme ouvertement trans n’a à ce jour participé à un match de rugby au niveau international.
Donc aujourd’hui le risque par rapport aux femmes trans dans le rugby international est de zéro, car il n’y a pas de femmes trans…
Mais cela pourrait changer ― en France, il se pourrait qu’une femme trans entre dans l’équipe nationale.
J’ai suggéré au World Rugby d’établir la limite d’1 femme transgenre par équipe nationale.
Car même s’il y a une augmentation du risque de 20% lorsqu’une femme trans tacle une cis ― et je suis convaincue que ce risque n’est pas si élevé ― avec seulement 1 joueuse sur 15 sur le terrain, le pourcentage de tacles qui serait possiblement faites par des femmes trans serait très faible.
Donc pour un match donné, l’augmentation du risque est très faible.
Mais le World Rugby n’a pas retenu ma suggestion.
Aucune femme trans n’a été interdite de faire partie d’une équipe de rugby car actuellement il n’y en a pas d’assez performantes pour jouer au niveau international.
Nous verrons comment cela évolue dans le futur.
Existe-t-il des « désavantages » potentiels pour les athlètes féminines trans?
Absolument. Les femmes trans ont des corpulences plus grandes mais avec une masse musculaire et une capacité aérobie qui ont été réduites, donc cela peut entraîner des désavantages en termes de rapidité, d’endurance de récupération et d’autres aspects qu’on n’imagine pas forcément chez quelqu’un qui est plus grand.
Quel impact ont ces désavantages ? Nous ne le savons pas encore car la recherche n’en est qu’à ses débuts.
Mais l’idée que les femmes trans n’ont que des avantages n’est pas vraie.
L’analogie que j’utilise est la suivante : c’est comme une grosse voiture avec un petit moteur qui entre en compétition contre une petite voiture qui a un petit moteur.
Existe-t-il des avantages chez les hommes trans?
Les hommes trans sont autorisés à s’injecter de la testostérone et aucun autre athlète n’est autorisé à le faire.
Tout n’est pas tout à fait clair pour le moment, mais même après avoir pris de la testostérone, les hommes trans resteront plus petits, plus légers et ils n’atteindront probablement pas un niveau de force masculine typique.
Ce sont des désavantages assez importants.
L’étude de la US Air Force a examiné les performances chez des hommes trans et des femmes trans au cours de trois tests de condition physique, avant et après leur transition.
Les tests étaient une course de 1,5 mile [2,4 km] et le nombre de redressements assis et de pompes pouvant être effectués en une minute.
Après 2 ans d’hormonothérapie, les hommes trans avaient des performances similaires à celles les hommes cis à la course et en nombre de pompes par minute, et ils surpassaient les hommes cis en nombre de redressements assis par minute. Il pourrait y avoir des avantages sportifs pour les hommes trans.
Aussi, dans certains sports, vous êtes sélectionné en fonction du poids et le fait que les hommes trans soient plus petits n’est alors pas vraiment un inconvénient, parce qu’en général votre taille correspond à votre catégorie de poids.
Il y a donc certains sports pour lesquels les hommes trans pourraient être plus avantagés, mais il est encore trop tôt pour le dire.
Mais globalement, j’ai tendance à croire que les hommes trans ont moins de chances de réussir dans les sports masculins que les femmes trans dans les sports féminins.
Existe-t-il une différence selon qu’une femme trans a effectué sa transition à 21 ou 31 ans par exemple? En assumant qu’elle ait eu une puberté masculine…
Je ne suis pas sûre qu’il y ait une différence entre 21 et 31 ans.
Mais il y aura certainement une différence entre 11 et 21 ans.
Je pense que tout avantage conféré par une augmentation de testostérone, qui se produirait entre 21 à 31 ans et qui pourrait ne pas être inhibée par l’hormonothérapie, serait très faible.
C’est un sujet très controversé, mais vous semblez moins dogmatique que certaines personnes. Est-ce bien votre position?
J’ai été insultée par les gens de chaque bord. Moi, j’essaie de suivre les données, d’utiliser la logique et la pensée rationnelle.
J’essaie également de parler de ces sujets calmement – mais comme vous l’avez probablement remarqué, c’est parfois insuffisant.
Je suis peut-être l’une des rares à le faire, mais je ne suis certainement pas la seule.
La plupart des gens que j’ai rencontrés dans les organismes sportifs internationaux souhaitent se positionner au juste milieu dans ces débats qui sont parfois un peu biaisés.
Vous avez travaillé avec des groupes qui ont des avis très divergents sur le sujet. Comment faites-vous la distinction entre les acteurs de bonne foi et les anti-trans?
Un certain nombre d’États américains qui ont présenté des projets de loi interdisant les femmes trans dans le sport ont déclaré qu’ils essayaient de sauver le sport féminin, mais en plus de ces interdictions, ils présentent également des projets de loi pour essayer de restreindre la vie des personnes trans par d’autres moyens.
Ils montrent ainsi leur vrai visage.
En revanche, les gens qui ont fondé le groupe de travail Women’s Sports Policy Working Group se soucient vraiment du sport féminin.
Ce sont des personnes comme Donna de Varona, Martina Navratilova, Nancy Hogshead-Makar et Doriane Coleman qui ont réussi dans le sport et dans la vie en général, et elles se soucient beaucoup du sport féminin.
Il y a donc une énorme différence entre ces deux groupes.
Joanna Harper a déclaré n’avoir aucun conflit d’intérêt.
Interview traduite par Véronique DUQUEROY
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Citer cet article: Athlètes féminines transgenres : sont-elles vraiment avantagées ? – Medscape – 21 juil 2021.