Actualités – publiée le 3/03/2023 par Équipe de rédaction Santélog
The Journal of Physiology
Il est de mieux en mieux démontré que l’exercice physique contribue aussi à une bonne santé mentale et cognitive, ne serait-ce qu’en raison de son effet mécanique et bénéfique cérébrovasculaire.
Cette nouvelle étude menée à l’Université d’Otago, Nouvelle Zélande, révèle que seulement 6 minutes d’exercice intense pourraient suffire à retarder l’apparition de la maladie d’Alzheimer.
Ces travaux, publiés dans le Journal of Physiology, confirment qu’il n’y a pas de durée minimum ou d’âge limite pour bénéficier des avantages cognitifs de la pratique.
6 minutes d’exercice d’intensité élevée pourraient ainsi prolonger la durée de vie en bonne santé d’un cerveau sain et retarder l’apparition de troubles neurodégénératifs, tels que la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson.
L’étude révèle qu’une séance d’activité, courte mais intense, augmente la production d’une protéine spécialisée essentielle à la formation, à l’apprentissage et à la mémoire du cerveau ce qui induit cet effet protecteur contre le déclin cognitif lié à l’âge.
Développer des approches préventives non pharmacologiques accessibles et abordables
Pour réduire la prévalence des démences fait partie des priorités en Santé publique, avec le vieillissement des populations et en regard de l’absence de médicaments réellement curatifs.
Booster, par l’exercice, la protéine spécialisée appelée facteur neurotrophique dérivé du cerveau(BDNF) favorise la neuroplasticité ou capacité du cerveau à développer de nouvelles connexions ainsi que la survie des neurones.
Des études menées chez l‘animal ont montré que l’augmentation des niveaux de BDNF encourage la formation et le stockage des souvenirs, améliore l’apprentissage et plus globalement, les performances cognitives.
Les qualités neuroprotectrices du BDNF sont de mieux en mieux documentées par la recherche sur le vieillissement. Ainsi, l’auteur principal, le chercheur Travis Gibbons de l’Université d’Otago rappelle que « le BDNF s’est révélé très prometteur chez des animaux modèles, cependant ce pouvoir protecteur du BDNF n’a pas encore pu être exploité sous forme de médicament chez l’Homme.
Il est donc urgent de développer des approches non pharmacologiques permettant de préserver la capacité du cerveau à produire naturellement le BDNF et favoriser ainsi un vieillissement en bonne santé cognitive.
Pour lire la suite ???? ALZHEIMER : 6 mn d’exercice intense suffisent à réduire le risque | santé log (santelog.com)
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