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SÉDENTARITÉ à l’enfance, lésions cardiaques à l’âge adulte
Actualités – publiée le 24/09/2023 par Équipe de rédaction Santélog
ESC Congress 2023
Cette étude associe sans réserve le temps de sédentarité cumulé chez l’enfant aux lésions cardiaques chez le jeune adulte.
Ces données présentées au Congrès de l’European Society of Cardiology (ESC) 2023, expliquent tout simplement aux parents que ces heures d’inactivité durant l’enfance préparent le terrain à la crise cardiaque et à l’accident vasculaire cérébral (AVC) plus tard dans la vie.
Précisément, le temps de sédentarité cumulé depuis l’enfance jusqu’au début de l’âge adulte s’avère directement associé au développement de lésions cardiaques chez le jeune adulte.
Et ce constat vaut chez les jeunes adultes ayant un poids de santé et une tension artérielle normale.
L’auteur principal, le Dr Andrew Agbaje de l’University of Eastern Finland (Kuopio), ajoute : « Toutes ces heures passées devant un écran chez les jeunes contribuent à un cœur plus lourd, ce qui augmente le risque de crise cardiaque et d’AVC ».
L’étude, menée à partir des données de la cohorte Children of the 90s est la première à évaluer l’effet cumulatif de la sédentarité à l’enfance, sur les lésions cardiaques plus tard dans la vie.
À l’âge de 11 ans, les enfants ont été équipés d’un tracker d’activité pendant 7 jours, puis à nouveau à l’âge de 15 ans et à nouveau à 24 ans.
Le poids du ventricule gauche du cœur a été évalué par échocardiographie aux âges de 17 et 24 ans et rapporté en grammes par rapport à la taille (g/m).
Les chercheurs ont analysé l’association entre le temps de sédentarité entre 11 et 24 ans et ces mesures cardiaques, tout en prenant en compte les facteurs de confusion possibles (l’âge, le sexe, la tension artérielle, la graisse corporelle, le tabagisme, l’activité physique et le statut socioéconomique).
Le suivi des données de 766 enfants révèle que :
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Pourquoi ne peut-on pas (encore) mesurer la pression artérielle sans brassard
Publié le 22/09/2023
Les premiers essais de mesure de la pression artérielle (PA) au seul moyen d’un smartphone (ou une montre connectée) sont lancés.
Que sait-on de la fiabilité des nouvelles techniques dites cuffless (sans brasard) ?
Une revue publiée dans la revue Connected health and telemedecine dresse un bilan sur l’utilisation d’une caméra intégrant la photopléthysmographie (PPG) pour mesurer la pression artérielle, sans omettre d’en souligner leurs actuelles limites (1).
L’utilisation d’une caméra (professionnelle ou bien de smartphone) pour la surveillance sans contact des signes vitaux, est une solution attrayante notamment dans le cadre de la télémédecine.
Elle est déjà mise en œuvre pour la fréquence respiratoire, la fréquence cardiaque, la saturation en oxygène du sang (SpO2) ou encore la détection de la fibrillation auriculaire.
Dans ces domaines des résultats déjà prometteurs sont déjà enregistrés mais, à l’inverse, les recherches visant à estimer la PA à l’aide d’une caméra avec PPG n’ont pas encore abouti estiment les auteurs de l’article.
Pour comprendre le défi technique de cette méthode de mesure, il faut en connaitre le principe de fonctionnement.
La photopléthysmographie, comment ça marche ?
Pour évaluer le débit sanguin dans le système vasculaire périphérique, la PPG mesure la lumière réfléchie par la peau.
En pratique, une source de lumière (soit provenant de l’appareil, soit la lumière ambiante) est dirigée vers une zone de mesure, généralement le front ou les joues en raison de la plus grande surface et de la position perpendiculaire à l’objectif lorsqu’on fait face à la caméra.
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