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OBÉSITÉ et GROSSESSE : Des effets épigénétiques à vie pour le bébé

Actualités  –  publiée le 1/06/2023 par Équipe de rédaction Santélog

Cardiovascular Diabetology

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Selon les pays, l’obésité maternelle pendant la grossesse peut concerner de 10 à 30 % des femmes enceintes.

Or les enfants de femmes obèses ou diabétiques pendant la grossesse développent des altérations épigénétiques qui les prédisposent à souffrir de maladies telles que le diabète, l’obésité et les problèmes cardiovasculaires plus tard dans la vie, souligne cette étude du Consorcio Centro de Investigación Biomédica en Red (Ciber, Valence).

Des conclusions publiées dans la revue Cardiovascular Diabetology, qui rappellent aux femmes en âge de concevoir l’importance d’un mode de vie sain et du maintien d’un poids de santé, avant même la conception du bébé.

La recherche menée par des pédiatres de l’Hôpital général de Valence confirme en effet que les enfants de femmes obèses ou diabétiques pendant la grossesse développent des prédispositions épigénétiques au développement de troubles métaboliques et cardiovasculaires, plus tard dans la vie.

Ce risque vaut non seulement pendant l’enfance et l’adolescence, mais également à l’âge adulte, soulignent les chercheurs.

L’auteur principal, Empar Lurbe, du Ciber rappelle que « la grossesse est une période fondamentale dans la vie des humains qui impacte activement le développement de la progéniture et sa prédisposition aux maladies cardiométaboliques.

Des troubles tels que l’obésité maternelle et le diabète gestationnel peuvent influer sur la santé des bébés, de la petite enfance à l’âge adulte, au point de réduire la qualité et l’espérance de vie ».

Cependant, au-delà des preuves épidémiologiques, les causes moléculaires responsables de ces effets négatifs sur la santé des enfants restent inconnues.

L’obésité maternelle réduit la qualité de vie des enfants pour la vie

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Des lignes directrices proposent une nouvelle définition de la mort

La détermination de la mort à la suite d’un arrêt circulatoire ou de la fonction neurologique est désormais encadrée par de nouvelles lignes directrices au Canada.

Par Geoffrey Dirat

Médecin couvrant le visage d'un patient décédé Profession Santé logo 31/05/2023

Comment définir qu’un patient est mort?

Jusqu’ici, la pratique médicale distinguait deux formes de décès: la mort cérébrale et la mort cardiaque.

De nouvelles lignes directrices de pratique clinique, publiées récemment dans un numéro spécial du Journal canadien d’anesthésie, présentent une définition unique de la mort, basée sur le cerveau.

Selon ces lignes directrices, qui déterminent les critères cliniques pour prononcer le décès d’un individu, «la mort est définie comme l’arrêt permanent des fonctions cérébrales (c’est-à-dire que les fonctions cérébrales sont perdues, ne reprendront pas spontanément et ne seront pas rétablies par une intervention) et se caractérise par l’absence totale de toute forme de conscience (éveil et conscience) et l’absence de réflexes du tronc cérébral, y compris la capacité de respirer de façon autonome.»

Elles précisent également qu’une « activité résiduelle des cellules cérébrales qui n’est pas associée à la présence d’une conscience ou d’une fonction du tronc cérébral n’empêche pas de constater la mort — par exemple, la libération de l’hormone antidiurétique de l’hypophyse postérieure, le contrôle de la température ou l’activité neuronale au niveau cellulaire ».

En revanche, la mort ne doit pas être déclarée par un médecin « s’il subsiste un niveau de conscience et/ou une fonction résiduelle du tronc cérébral, quelle que soit sa diminution ».

« Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’une mort cardiaque équivaut en fait à une mort cérébrale, puisque l’arrêt de la circulation interrompt le flux sanguin cérébral, ce qui entraîne la perte rapide des fonctions cérébrales », explique le Dr Sam Shemie qui a dirigé l’élaboration de ces nouvelles lignes.

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