SANTÉ PUBLIQUE  –Par Marielle Ammouche le 08-09-2022

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L’activité physique est reconnue depuis de nombreuses années comme un traitement à part entière.

Pourtant, elle est très peu prescrite par les médecins.

Pour tenter remédier à cela, la Haute Autorité de Santé (HAS) vient de publier un nouveau guide de prescription et de consultation et des fiches d’aide à la prescription déclinées par pathologie.

Tous les feux sont au vert pour la prescription d’une activité physique (AP) ou d’une activité physique adaptée (APA), en cas de pathologie.

Son efficacité est, en effet, largement prouvée sur le plan scientifique, que ce soit en prévention primaire ou secondaire, ou même en curatif, constituant dans certaines pathologies comme les cancers, la dépression ou encore les maladies neurodégénératives, « une thérapeutique non médicamenteuse à part entière » souligne la HAS.

Ainsi l’AP diminue l’incidence et la mortalité des pathologies cardio-vasculaires, l’incidence du diabète, du cancer du sein, du côlon, de l’endomètre, de la vessie et du rein.

Elle permet aussi d’améliorer les fonctions cognitives, la prise en charge de certaines psychoses, la qualité de vie, du sommeil, et de réduire le risque de dépression, de prise de poids, de diabète gestationnel, de chutes chez les personnes âgées.

Elle limite les récidives et réduit la mortalité de nombreux cancers, possède une action antalgique… 

« A chaque période de la vie, même lorsqu’on est atteint d’une affection chronique, l’activité physique représente un atout santé.

Dans ce cas précis, elle prend la forme d’une activité physique adaptée.

Individualisée, cette pratique tient compte de l’état physiologique et psychologique du patient à l’instant T qui est suivi et accompagné par un professionnel spécifiquement formé », déclare Pr Martine Duclos, endocrinologue et physiologiste, responsable du service de médecine du sport au CHU de Clermont-Ferrand, présidente de l’Observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité (ONAPS).

De nombreuses étapes ont été franchies. La dernière étant, le 2 mars dernier, l’adoption d’une loi visant à favoriser le développement du Sport santé, qui ouvre la prescription de l’APA à l’ensemble des médecins et en élargit le champ d’application.

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